PS : La machine à perdre est en marche et ce n'est pas François Hollande qui l'arrètera !

François Mitterrand , le spectre tenace du parti socialiste , le vrai handicap de François Hollande ?



Ségolène Royal revendiquait être la fille de la "force tranquille" , Martine Aubry prenaitt sa plume dans « Lettre aux français » et François Hollande rédige ses « Propositions aux français », on voit bien que le passé n'est pas totalement dépassé. Mais à trop juger l'héritage, on en finit presque par ne plus juger les héritiers . Voilà le problème. Si on s’en tient à la réalité froide, on notera avec cruauté qu’aucun socialiste n'a gagné les élections présidentielles depuis le départ du "vieux tonton".

Mais comme François Hollande pourrait y arriver cette année, il faut regarder ailleurs. Car le succès n’efface pas tout et surtout pas les crises internes et les guerres intestines du PS, grand cadavre à la renverse depuis dix ans et le fiasco du 21 avril 2002. Arnaud Montebourg est déjà prêt en cas de défaite à mener la rénovation du parti comme au bon vieux temps du congrès d’Epinay. « La machine à perdre est de retour », disait Jean-Christophe Cambadélis.

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12 dec 2011
Un président sortant à bout de souffle, des sondages au beau fixe et le banquier en Porsche panamera en cage dorée. Oui tout s'annonçait pour le mieux à Solférino au sortir de primaires réussies. Alors pourquoi le Parti socialiste s'évertue t il à tout "foutre en l'air" ?.

Alors que le président de la république Nicolas sarkozy pillonne l'héritage social du PS en surfant sur la crise, le PS reste muet quant aux attaques élyséennes sur la retraite à 60 ans et les 35 heures ; excusez du peu mais c'est abandonner françois Mitterrand et lionel Jospin.


Diminuer les impots des plus aisés et se positionner en suiveur impuissant de la crise apparait comme la marque de fabrique de Nicolas Sarkozy, qu'en disent les cadors de la rue de Solferino ? rien...


Et que penser de cette pantalonade ridiculissime avec EELV (les verts) ? Qu'est ce donc que cette stratégie foireuse pour confirmer un clash idéologique entre Hollande et Joly aux yeux de la France entière ?
Pire ces négociations extrèmement opaques auront fait passer au premier plan l'ambition des uns les calculs des autres avant toute considération de convictions. Et si les candidats ne sont pas d'accord, alors on négocie dans leur dos. C'est une plaisanterie ? S'ils revivent à nouveau un 21 avril 2002 : ils auront tout fait pour.

Comme si cette zizanie suceptible de refroidir les électeurs ne suffisait pas, voila maintenant qu'un des postulants à la candidature aux primaires, le jeune et beau "démondialiseur" arnaud Montebourg attaque avec une brutalité médiatique inouie jack Lang en le traitant de voleur (un autre mot pour dire corrompu).
Certe jack Lang en fatigue plus d'un , mais était-ce vraiment le bon moment ?


Rajoutons à ça martine Aubry qui ne rate jamais une occasion de remettre le trop conciliant françois "flamby" Hollande à sa place. Ejecter le plus proche conseiller "hollandais" des listes pour les législatives 2012 et écarter le candidat du PS des négociations avec EELV : voila qui ne s'apelle pas "soutenir" le vainqueur des primaires socialistes, mais plutot lui "savonner la planche".

Zapper la présidentielle pour mieux espérer un rebond aux législatives est un calcul risqué, à moins que le PS conscient "du sang et des larmes" qui attendent la France pour l'après 2012 aurait déja décidé de pas aller dans cette "galère".
L'opposition ne serait -elle pas si terrible que ça en régions pour martine Aubry et ses amis ? Un peu comme la misère qui "serait" moins triste au soleil (même si cela reste à prouver à Marseille).

Chassée par le Pakistan, l'U.S Air Force à quitté la base aérienne pakistanaise de "Shamsi" où était basé ses drones.

L'armée américaine a quitté la base aérienne pakistanaise, "Shamsi" que les Etats-Unis utilisaient comme base pour leur raids de drones. Islamabad a exigé l'évacuation par les Etats-Unis de cette base stratégique en réponse à des frappes aériennes à l'intérieur des frontières pakistanaises il ya deux semaines, qui a tué 24 soldats de l'armée du pakistan. Cette attaque a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase des relations diplomatiques entre Washington et Islamabad. Les  drones américains durant "la guerre contre le terrorisme" ont déja tué jusqu'à aujourd'hui des centaines de civils.

L'évacuation rapide de la base en question et des 51 soldats américains qui y étaient basés s'est faite par transporteurs militaires aériens  "Hercules". Désormais sur la base aérienne ", Shamsi" à partir de maintenant va flotter à nouveau le drapeau pakistanais. Islamabad avait donné deux semaines à l'armée US suite à sa dernière attaque de drones pour  évacuer cette base pourtant hautement stratégique dans la lutte contre les talibans et ceux qui les soutiennent. Faisant partie d'un avant-poste stratégique à la frontière avec l'Afghanistan, Washington n'avait pourtant pas la moindre envie de quitter cette base, mais ne pouvait plus "légalement" y rester. Après l'execution par les forces spéciales américaines d'Oussama Ben Laden, les autorités pakistanaises avaient pour la première fois éxigé que les Américains partent de "Shamsi". Les États-Unis n'ont dabors pas fait attention aux objections pakistanaises, mais depuis, les relations entre la Maison Blanche et Islamabad sont devenus pires à chaque raid de drones et ses "bavures collaterales".
Le 26 novembre l'U. S. Air Force a bombardé un poste frontière pakistanais près de l'Afghanistan et tué 24 soldats. Le Pentagone a regretté ce qu'il a qualifié d'"erreur tragique". Le Pakistan n'a pas accepté les excuses d'Obama. Ce n'était pas la première erreur de l'armée américaine. Pendant la guerre contre le terrorisme en Afghanistan des missiles lancés par les drones "Predator", ont tué et blessé des centaines de civils pakistanais. Dans la lutte contre le terrorisme les opérateurs de drones confondent facilement de grands rassemblements de personnes, comme lors de mariages, avec des rassemblements de combattants d'Al Quaida.
Chacune de ces "erreur" a généré une vague d'anti-américanisme au Pakistan qui se traduisait souvent par une vague d'attentats extrèmement sanglants au sein du Pakistan. La violation récente de la frontière pakistanaise par des aéronefs US a causé une telle indignation publique que deux semaines après le drame, les protestataires continuaient à brûler des drapeaux américains.
Islamabad a été forcé d'arrêter presque complètement de coopérer avec les Etats-Unis dans la guerre contre le terrorisme, elle a ensuite bloqué le transport des marchandises destinées aux troupes de l'OTAN en Afghanistan. Les autorités du pays ont commencé des pourparlers de paix avec les talibans.
"Nous exigeons que notre gouvernement ne recule pas devant sa décision d'interrompre à tout jamais le ravitaillement des forces de l'OTAN. C'est maintenant le meilleur moment pour rompre avec l'esclavage américain,.." - Dit Mohammad Ali Nasshabandi, chef de file des protestataires pakistanais et sympatisant des talibans.
Cependant, le retrait américain de la base "Shamsi" ne signifie pas que les populations des zones frontalières pourront désormais se sentir en sécurité. La majeure partie des drones américains opérants au Pakistan sont basés sur le territoire de l'Afghanistan, dont l'autorité ne s'oppose pas à la présence des troupes américaines.