Il faut fermer la parenthèse catastrophique de l'Euro
Marine Le Pen, Présidente du F N et candidate à l'élection présidentielle de 2012, est l'invitée de l'émission «En route vers la présidentielle» animée par Guillaume Durand et Gilles Leclerc .
samedi 3 décembre 2011
Elections législatives en Egypte : Le Bloc islamiste gagne 60 pour cent du vote lors des élections.
Al-Nour mouvement Radical islamique salafiste receuillerai 20 pour cent des voix, selon Al-Jazira, les Frères musulmans seraient eux, à 40 pour cent.
Bien que les résultats officiels n'aient pas encore été publiés, Al-Jazeera a rapporté vendredi soir que le bloc islamiste a remporté 60 pour cent des voix au premier tour des élections législatives égyptiennes.
Cela marque un accomplissement sans précédent pour le bloc islamiste et surpasse les estimations des observateurs politiques.
Peut-être que la plus grande surprise a été les 20 pour cent des voix remportées par Al-Nour, mouvement radical islamique salafiste.
Il convient de noter que les salafistes ont été persécutés pendant des décennies par les forces de sécurité égyptiennes ce qui expliquerait leur succés.
Même s'il n'est pas encore officiel, ce résultat est une indication claire de la tendance politique dans l'avenir du parlement égyptien comme dans les autres pays du Moyen-Orient, comme la Tunisie ou le Maroc.
Bien que de nombreux habitants de l'Égypte, en particulier au Caire, ne
soient pas religieux, l'infrastructure politique des Frères musulmans a sans aucun doute contribué à leur succès plus que pour les autres partis. Le vote religieux n'est divisé qu'entre deux partis alors que les voix laïques sont partagées entre plusieurs mouvements et donc affaiblis.
Jacques Delors : L'Euro avait un vice de forme dès le départ
Un des principaux architectes de l'euro a prétendu qu'il était vicié dès le départ et que les efforts déployés par les dirigeants européens pour s'attaquer à ses problèmes ont été jusqu'ici tardifs et insufisant.
Jacques Delors, ancien président de la Commission européenne, a déclaré que "une faute dans l'exécution» de la monnaie, plutôt que dans le concept lui-même, avait mené à la crise.
M. Delors qui a dirigé la Commission de 1985 à 1995, a joué un rôle central dans le processus qui a mené à la création de l'euro en 1999.
Mais aujourd'hui, il affirme que les dirigeants politiques ont fermé les yeux sur les faiblesses et les déséquilibres de l'économie des différents États membres.
Dans sa première interview depuis une décennie, il a déclaré: "Les ministres des Finances ne veulent pas avoir à faire à quelque chose de désagréable qu'ils seraient obligés de traiter".
Jacques Delors ajoute que tous les États membres ont joué un rôle dans la chute de l'euro et que "chacun doit examiner sa conscience".
Les problèmes ont été alimentés par une combinaison de l'entêtement de l'idée germanique de contrôle monétaire et l'absence d'une vision claire de tous les
autres pays.
Delors a également insisté pour que tous les pays européens partagent le blâme pour les emprunts excessifs effectués des pays comme l'Italie ou la Grèce qui ont amené le système européen au bord de la catastrophe. "Même l'Allemagne» aura du mal à trouver une solution. "Les marchés sont les marchés. Ils sont désormais miné par l'incertitude." at-il prévenu
Selon M. Delors, le Royaume-Uni est "tout aussi embarrassé que les Européens par la crise financière", comme certaines des mesures mises en place pour faire face à la crise constituent une menace pour les intérêts britanniques.
La chancelière allemande Angela Merkel a martelé, hier que ces réformes étaient vitales et veut créer une "union fiscale".
Mais les diplomates britanniques craignent que les 17 membres de la zone Euro recherchent un accord sur de nouvelles règles entre eux, ce qui exclurait "de facto" les autres pays de l'UE.