Deux employés de l'hôtel haut de gamme ont effectué une bizarre danse de célébration, trois minutes après avoir appris qu'une fille avait accusé M. Strauss-Kahn de l'avoir agressé sexuellement , révèle un rapport.
Les fêtards - dont la célébration a été capté sur une vidéo de sécurité - étaient Brian Yearwood, ingénieur en chef de l'hôtel, et un homme non identifié qui avait accompagné la jeune fille, Nafissatou Diallo, au bureau de sécurité de l'hôtel.
"Ils ont peut ètre gagné à la loterie", a plaisanté William Taylor l'avocat de DSK , qui a vu la curieuse vidéo .
"Il semble parler directement avec Diallo et appeler la police en même temps", a déclaré Taylor au Post.
La vidéo de danse n'a pas d'audio, de sorte qu'il est difficile de savoir ce que l'excitation des personnes signifiait vraiment. Mais l'«extraordinaire» danse est juste l'un des un des faits suspects à propos des dernières heures de DSK le 14 mai à l' hôtel Sofitel relate le journaliste vétéran Edward Epstein Jay dans un article d'investigation , publié en ligne hier par le New York Review of Books. L'histoire ne va pas dans le détail au sujet des allégations d'agressions sexuelles portées contre M. Strauss-Kahn, qui ont finalement été abandonnées par les procureurs de Manhattan.
Au lieu de cela, il détaille une série d'événements surtout après l'incident - et il insinue fortement que DSK puisse avoir été piégé par les alliés de son principal rival politique, le président français Nicolas Sarkozy.
L'idée d'un complot politique contre Strauss-Kahn est "absolument ridicule", a déclaré Jean-François Copé, secrétaire général du parti de Sarkozy, l'UMP.
«Imaginer que ce qui est arrivé à M. Strauss-Kahn ait été l'objet d'un complot ourdit par l'UMP, excusez-moi, mais laissez-moi vous dire que c'est une manipulation médiatique», at-il répondu.
Mais Taylor, un membre clé de l'équipe juridique de dominique Strauss-Kahn à New York , a déclaré que les questions soulevées dans le rapport éxigent des réponses.
«Nous savons [la servante] ne dit pas la vérité", at-il dit. "Mais nous avons maintenant à nous demander si l'hôtel SOFITEL et le gouvernement français disent la vérité."
Après l'agression présumée aux alentours de midi, DSK alla déjeuner avec sa fille et son copain.
C'est à cette époque que nafissatou Diallo alerta la sécurité de l'hôtel que D. Strauss-Kahn était sorti de la douche et l'avait agressée dans la chambre 2806.
A 13h03, John Sheehan, directeur de la sûreté et de la sécurité chez Accor - la société française qui possède la marque Sofitel - a reçu un appel à son domicile dans l'État de Washington DC.
Il se précipita à Manhattan, et sur le chemin a composé un numéro de téléphone 646 qui semble appartenir à Accor, précise le New York Review of Books. On ignore avec qui Sheehan voulait parler.
Une explication possible dit que c' était son patron, René-Georges Querry, un copain de Nicolas Sarkozy qui regardait un match de football en France dans la boîte privée du président ce matin là.
Mais Querry prétend qu'il n'a pas entendu des nouvelles de DSK jusqu'à quatre heures plus tard, lorsque le politicien détruit ait été placé en détention.
Une autre possibilité parle de Xavier Graff, l'officier de service chez Accor à Paris.
Graff, a écrit un e-mail cinq semaines après l'arrestation de DSK dans lequel il assume la mission d' "abattre" le chef du FMI, qui, au moment de son arrestation aurait éconduit Sarkozy à la présidentielle de 2012. Graff plus tard a affirmé qu'il plaisantait, mais cette indiscrétion pourrait lui coûter son poste.
Taylor se demande aussi pourquoi le personnel de l'hôtel n'a pas appelé la police avant 13h31 - une heure après que nafissatou Diallo ait rapporté l'agression.
«Pourquoi ne pas appeler la police [immédiatement]? Le Sofitel et le gouvernement français doivent répondre à ces questions. "
Deux heures avant son agression sexuelle présumée sur Diallo, DSK avait été alerté par l'intermédiaire d'un texto d'une amie du FMI que son BlackBerry puissent avoir été piraté par des agents de Sarkozy, selon le rapport.
DSK a perdu le BlackBerry piraté ce jour-là, et ne l'a jamais retrouvé.
Strauss-Kahn a été inculpé de tentative de viol. Ses avocats ont affirmé qu'il avait eu un consentement pour une "rencontre sexuelle précipitée " Les accusations ont été retirées en août après que les procureurs aient décidé que Diallo était un témoin fiable et avait menti sur les événements du jour.
