La désintégration de l'euro, jusqu'à récemment, semblait l'hypothèse impensable. Maintenant, c'est devenu une possibilité de moins en moins éloignée. Pour cette raison, les plus grandes banques dans le monde se préparent. De nombreuses banques, comme Merrill Lynch, Barclays Capital et Nomura ont publié des dizaines de rapports au cours de la semaine dans lesquels est pris en considération de la possibilité d'un effondrement de la zone euro. Au Royaume-Uni, Royal Bank of Scotland on élabore des plans B au cas où l'impensable devienne réalité.
Les régulateurs Étatiques poussent les banques, y compris Citigroup, à réduire leur exposition à la zone euro. "Les banques en France et en Italie, ne mettent pas au point des plans d'urgence parce qu'ils ont conclu que la désintégration de l'euro est impossible" souligne le New York Times . TUI, le géant du tourisme allemand, a récemment envoyé une lettre aux chaînes d'hôtel en Grèce exigeant que les contrats sont renégociés en drachmes pour les protéger contre les pertes si la Grèce venait à sortir de l'euro.
Selon un sondage portant sur 1.000 clients de Barclays Capital, 50% des sondés estiment qu'au moins un pays va quitter la zone euro, 35% estiment que tous les pays de la périphérie de l'Europe vont rebattre monnaie des l'année prochaine .
L'avocat de l'ex-directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn a suggéré qu'un complot politique pourrait avoir été orchestrè derrière les accusations d'agression sexuelle qui ont fait tomber son client.
L'avocat William Taylor fait référence à un article d'investigation dans la New York Review of Books comme étant la preuve que le politicien le plus puissant du Parti Socialiste français puisse avoir été torpillé parce qu'il se préparait à se lancer dans la course à la présidence contre Nicolas Sarkozy.
"Nous ne pouvons désormais plus exclure la probabilité que Dominique Strauss-Kahn a été la cible d'un effort délibéré pour le détruire en tant que force politique," a déclaré Taylor dans un communiqué.
Les analyses des données de cartes-clés et autres documents de l'hôtel Sofitel New York, où M. Strauss-Kahn logeait quand il aurait agressé sexuellement une femme de chambre le 14 mai.
L'article soulève notamment la question de savoir si un téléphone BlackBerry manquant avait été piraté par l'UMP.
L'article cite des sources anonymes proches de Strauss-Kahn disant qu'il avait été averti par un SMS le jour de son arrestation qu'un courriel envoyé à sa femme depuis le BlackBerry avait été lu dans les bureaux de l'UMP à Paris.
L'article indique également qu'une caméra de sécurité a filmé un cadre de l'hôtel, Brian Yearwood ainsi qu'un autre homme dansant de joie en attendant l'arrivée de la police.
Les accusations de viol ont été abandonnées contre Dominique Strauss-Kahn a déclaré le procureur, après la servante, Nafissatou Diallo, ait menti sur les détails de ses allégations, bien que les preuves ont montré qu'un "certain type" de rencontre sexuelle précipitée s'était produite.
Alors que M. Strauss-Kahn a quitté les États-Unis en homme libre, il a dû démissionner de la tête du Fonds monétaire international, sa carrière politique était en lambeaux, et il a depuis été confronté à de nouvelles allégations sur sa "présumée" inconduite sexuelle en France.
William Taylor a déclaré que le journaliste d'investigation Edward Epstein Jay pose de sérieuses questions concernant le comportement des employés du Sofitel, filliale du groupe Accor.
La cellule de communication de l'hôtel, n'a pas répondre immédiatement à une demande de commentaire. Le New York Review of Books n'a pas pu être joint pour une confirmation sur le contenu de l'article.
L'avocat de la servante, qui a lancé une poursuite civile contre M. Strauss-Kahn à New York, a réagi rapidement.
"C'est au-delà du ridicule et irresponsable de dire que Mme Diallo fait partie d'une conspiration gouvernementale pour mettre fin à la carrière politique de DSK" a déclaré l'un des avocats de la femme de chambre, Douglas Wigdor.
Plusieurs hélicoptères de l'OTAN ont violé l'espace aérien pakistanai et ont attaqué un barrage de l'armée à la frontière avec l'Afghanistan. Dans le bombardement 25 soldats ont été tués. L'incident menace d'affecter les relations américano-pakistanaises.
Les forces armées du Pakistan ont déjà confirmé l'attaque ainsi que le nombre des victimes. Le représentant du Pakistan a condamné cette escalade "La dernière attaque de troupes de l'OTAN à notre avant-poste a tué des soldats endormis sans aucune raison, cela peut entraîner des conséquences graves».
Pour sa part, le porte-parole de l'OTAN en Afghanistan, a également confirmé qu'il y avait eu un incident à la frontière avec Pakistan. Cependant, l'alliance s'est refusé à tout commentaires.
Selon le Pakistan, des hélicoptères de l'OTAN ont tiré sur un checkpoint dans le nord-ouest du pays, à 02h00 heure locale. Le checkpoint attaqué de Salalah est située à 2,5 km de la frontière avec l'Afghanistan et est situé dans une «zone tribale» incontrolée et sert de base arrière aux talibans.
Le raid des forces américaines dans la région pourrait conduire à une détérioration des relations américano-pakistanaises. En attendant, la discorde dans les relations entre Islamabad et Washington surgi après que les forces spéciales américaines aient en mai de cette année, accentué leurs opérations au Pakistan et tué le chef d'«Al Qaïda» d'Oussama ben Laden. Les Etats-Unis n'ont pas notifié à l'avance le raid aux autorités pakistanaises, par crainte de fuites d'informations.
En outre, le gouvernement américain après l'élimination de Ben Laden, a accusé le Pakistan de collaboration avec le groupe de militaires, "Haqqani", qui est considéré comme proche des talibans. À l'été 2011 ce même groupe a mis en scène une attaque terroriste majeure à Kaboul, des militants ont tiré plusieurs roquettes en direction de l'ambassade américaine à l'ouest de la ville, six personnes ont été tuées et seize blessées.
Dans le même temps, l'ancien conseiller militaire de Barack Obama, Michael Mullen, a accusé les renseignements pakistanais de soutenir les terroristes. Les États-Unis, croient que les extrémistes talibans sont basés au Pakistan.
L'année dernière déja un raid de l' U. S. Air Force avait tué deux gardes frontière pakistanaise. Après l'incident, les autorités du PAKISTAN avaient décidé d'interdire le transport de marchandises destiné aux troupes de l'OTAN en Afghanistan. L'interdiction avait été levée après les excuses du gouvernement américain, 10 jours après le début du raid.
En Octobre 2011, le commandant de l'armée pakistanaise Ashfaq Kayani a avertit les autorités américaines de son opposition aux opérations militaires au Nord-Waziristan. Il a déclaré que les Etats-Unis devraient se concentrer sur la stabilisation de leur situation en Afghanistan, au lieu de pousser le Pakistan au conflit avec les groupes de combattants retranchés près de la frontière afghane.
Les Egyptiens, exigent la démission immédiate de la direction militaire du pays, et ont entamé une autre nuit de protestation à la place Tahrir au Caire. Même la promesse d'un nouveau Premier ministre Ganzuri Kamal pour former un gouvernement qui conviendrai à l'opposition ne les rassure pas.
La répression des forces anti émeutes a tué jeudi dans la capitale près de quarante hommes, l'armée a présenté ses excuses, et a nommé un nouveau Premier ministre.
Le nouveau Premier ministre Kamal Ganzuri est un homme d'expérience, il a dirigé le gouvernement en 1996-1999, sous Moubarak, et a gagné une réputation de «défenseur des pauvres", qui représentent 80% de la population de l'Egypte. Mais même son autorité ne suffit pas à calmer le peuple. Toutefois, les partisans de Tantawi et Ganzuri ont pu recueillir un "rassemblement de soutient" dans le quartier d'Abbassiya au Caire. Les manifestants ont scandé des slogans en faveur du maréchal Tantaoui, affirmant qu'ils représentent la majorité de la population en l'Egypte.
Les Etats-Unis soutiennent le nouveau Premier ministre, (ils le connaissent bien pour avoir travaillé avec lui dans les années 90) et ont indiqué que l'autorité en Egypte doit dès que possible transférer le pouvoir exécutif du conseil militaire au gouvernement civil.
Les élections parlementaires en Égypte devraient commencer dès ce lundi, les manifestations de masse sur la place tahir ne changeront pas ce calendrier électoral ont affirmé les militaires.
