mardi 22 novembre 2011
Révolution place Tahir : La situation en Egypte est pire que sous le régime de Moubarak
LE CAIRE, 22 novembre. les Nouvelles autorités égyptiennes, dans certains cas, ont violé les droits humains encore plus que sous le régime de Hosni Moubarak selon un rapport publié par l' organisation Internationale des droits de l'homme Amnesty International. "Le nouveau gouvernement a simplement continué la tradition de l'oppression de ses concitoyens, commencé pendant le règne de Moubarak" - disent les experts d'Amnesty International sur l'Egypte. Ils soulignent que le Conseil suprême des forces armées d'Egypte, qui est au pouvoir, ne respecte pas "le moins du monde" sa promesse de respecter les droits de l'homme. Le rapport indique, entre autres, que les autorités ont systématiquement réprimé les manifestations pacifiques qui ont eu lieu dans le pays. En outre, au cours des derniers mois, les tribunaux militaires égyptiens ont fait comparaitre plus de 12 000 civils, et les jugements ont été jugés "arbitraires", soulignent les experts. Pendant les interrogatoires des détenus et des prisonniers sont souvent torturé. En outre, les autorités du Caire poursuivent systématiquement tous ceux qui critiquent le nouveau pouvoir.
Hier, le gouvernement égyptien dirigé par le Premier ministre Sharaf Isam a démissionné. Abdication causée par le regain de violence révolutionnaire sur la place Tahrir. Les affrontements de manifestants et policiers dans le centre du Caire ont déja tué 35 personnes en trois jours déjà. environ deux mille émeutiers ont dailleurs été Blessés par les forces de sécurité.
Les manifestants de la place Tahrir jurent de réunir des millions de manifestants sous le slogan "sauvons la nation" . Le nouveau gouvernement va former un cabinet d'urgence avec les pleins pouvoirs, pour gérer les affaires du pays avant la fin de la période de transition. Les manifestants ont également l'intention d'exiger le transfert du gouvernement avec tous les pouvoirs aux responsables politiques du monde civil.
Actuellement le pouvoir est aux mains du Conseil suprême des forces armées d'Egypte.
En outre, les manifestants exigent la tenue d'élections présidentielles en avril de l'année prochaine.
Libye : Saïf El Islam aurait été "balancé" par son frère Kahmis
Le fils de Mouammar Kadhafi n'était pas mort comme on le pensait auparavant. Il était caché à 70 kilomètres au sud-est de Tripoli. Selon certaines source, Khamis Kadhafi, fils cadet du Colonel déchu, aurait "donné" son frère Saïf El-Islam, qui a été arrêté 19 Novembre à la frontière avec le Niger.
Khamis Kadhafi commandait autrefois une équipe d'élite de l'armée libyenne connue sous le nom de « Brigade Khamis ».
les nouvelles autorités de la Libye accusent Khamis Kadhafi de crimes de guerre. Précédemment le CNT avait signalé à plusieurs reprises que Khamis Kadhafi avait été tué.
Le fils prisonnier du colonel Kadhafi Saif al-Islam ne sera pas extradé vers la Cour Pénale Internationale (CPI). L'armée a l'intention de le garder aussi longtemps que la Libye n'aura pas formé un nouveau système judiciaire.
La capitale du pays est déjà prête pour le procès et promet un jugement juste et impartial. Dans le même temps les représentants de Tripoli ne cachent pas le fait que le fils de Kadhafi risque la peine de mort.
Certains affirment que le fils de Mouammar Kadhafi aurait offert aux soldats des nouvelles autorités un pot de vin de 2 milliards de dollars en échange de sa liberté, mais en vain.