Allemagne, France et Grande-Bretagne vont déposer une demande de résolution à l'Assemblée générale de l'ONU à propos de la Syrie. Le document pourrait être soumis à un vote la semaine prochaine. L'une des mesures serait d'imposer aucune zone d'exclusion aérienne.
Le projet, parrainé, selon certaines sources, par les les Etats-Unis, Japon, Maroc, Jordanie, Arabie saoudite, la Libye et le Qatar, appele à la mise en œuvre de la «feuille de route», adoptée le 2Novembre 2011. Selon des diplomates, les pays occidentaux auraient compris que à cause de la position de la Russie et de la Chine, leurs efforts pour parvenir à la condamnation du gouvernement syrien au Conseil de sécurité sont vouées à l'échec . Bien que la résolution ne soit pas contraignante, son soutien par des pays arabes pourrait accroître la pression sur les membres du Conseil de sécurité défavorables à une action plus décisive contre la Syrie.
le ministre des affaires étrangères Alain Juppé lors d'une visite au parlement turc a déclaré qu'il est déjà trop tard pour des réformes en Syrie . «Nous essayons de travailler de concert avec l'opposition syrienne pour le bien futur du pays, la communauté internationale doit prendre certaines mesures:. Par exemple, l'interdiction des vols sur le territoire de la Syrie, émanant du Conseil de sécurité ".
En outre, le ministre a déclaré qu'il estime nécessaire de créer une zone tampon le long de la frontière turco-syrienne, . Il a également souligné que l'intervention extérieure n'est possible que sur la base des résolutions du Conseil de sécurité. "Nous devons continuer à faire pression sur le régime du Président syrien Bashar Assad à agir, il est anormal que le Conseil de sécurité soir inactif sur ce sujet." - Alain Juppé est cité par l'agence de presse russe RIA Novosti .
Alain Juppé a dans le même temps exprimé des doutes sur le fait que la Syrie donne une réponse positive à l'accord diplomatique du 2 Novembre négocié avec la Ligue Arabe. Selon Alain Juppé, les autorités françaises sont prêtes à coopérer avec l'opposition syrienne.
Le chef de la diplomatie turque, à son tour, a déclaré que "la Turquie ne restera pas une situation de spectatrice en Syrie , si cette dernière continue le carnage. "Nous sommes au côté des justes demandes du peuple syrien et nous nous opposont à l'usage de la force pour résoudre la situation en Syrie, nos efforts pour un règlement pacifique de la crise continuera." - At-il ajouté.
Après le Portugal, la Grèce et l'Italie, c'est maintenant au tour de la France d'être sur la sellette. Les écarts de taux d'intérêt entre la France et l'Allemagne atteignent des records historiques. L'erreur commise par Standards & Poor's pourrait devenir une réalité.
Sur les marchés financiers on discute de la nouvelle prévision négative concernant la situation en Europe. La banque allemande Berenberg et le centre d’analyse «le Conseil de Lisbonne» ont publié l’étude "Euro Plus Monitor-2011". Les auteurs du document prédisent une crise de la dette en France.
La France est dans le bas du classement
Les experts estiment que la situation dans ce pays est pire que dans d’autres pays de la zone euro notés AAA. De plus, dans le classement général des pays de la zone euro la France n'occupe que la 13ème place sur 17, ne dépassant que l’Italie, le Portugal, Chypre et la Grèce. Cependant, la prévision a provoqué une réaction mitigée chez analystes. Selon plusieurs spécialistes, le classement serait incorrect.
On ne peut pas envier les investisseurs qui ont mis leur argent dans l’économie européenne. Chaque jour apporte son lot d’informations négatives. La Grèce a entamé des reformes pénibles, le gouvernement en Italie a changé, maintenant c’est la France qui est au centre de l’attention.
La semaine dernière l’agence Standard and Poor’s a annoncé, soi-disant par erreur, que Paris avait perdu sont triple A. L'erreur a été tout de suite rectifiée, mais elle pourrait bientôt devenir actuelle. Le rendement des titres de créance français à 10 ans a atteint 3,63% c’est deux fois plus que ce que l’Allemagne paye pour sa dette. Il n’y a jamais eu dans l’histoire de l’Euro de telle différence entre les rendements obligataires des deux pays. Dans l’Euro Plus Monitor-2011 la France fait parti du groupe à risque.
Mais, le classement ne reflèterait pas la réalité économique
Le chef de secteur de la banque Absolut Bank, Ivan Fomenko appelle néanmoins à ne pas dramatiser la situation.
«Le classement est quelque-peu incorrect: les pays sont classés d’après de niveau de dette par rapport au PIB. Ce qui a tout de suite étonné c’est que l’économie estonienne apparait comme la plus saine en Europe. Ce résultat fait penser que ce classement ne reflète pas la réalité économique. C’est le rendement des pays d’après le niveau de la dette par rapport au PIB qui doit être pris en compte».
La France pourra éviter une crise de la dette
Selon le directeur du département pour le développement commercial du groupe financier BKS Stanislav Khalizov, la France pourra éviter la crise de dette.
«Dans le pays le plus fort de l’Europe, l’Allemagne, l’Union chrétienne-démocrate (présidé par Angela Merkel) a appelé à modifier le traité de Lisbonne en y ajoutant des amendements qui permettront aux pays de quitter volontairement la zone euro en restant membres de l’UE. Mais, la plupart des experts interrogés considèrent cette variante comme peu probable».
Résurgence des années 30 ou paranoïa injustifiée ?
Richard Prasquier président du CRIF affirme que le traité conclu entre Europe Ecologie-Les Verts et le PS a consisté à évincer Serge Blisko, Daniel Goldberg Danièle Hoffman-Rispal Tony Dreyfus, quatre personnalités témoins au cours de leur vie "de la mémoire des persécutions". "L'effet d'annonce des noms des écartés est un vrai désastre", ajoute le président du CRIF sur le site de l'association. "Il est tentant de hurler à l'antisémitisme", nuance-t-il tout en déclarant que si certains suivent ce chemin, lui se retiens bien de faire de même.
Il ajoute que "la destestation d'israel" est devenu le fonds de commerce de verts d'EELV.
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Il y avait des milliers de manifestants et au moins 500 personnes ont été arrêtées. Ces salauds à la fenêtre se moquaient de nous en buvant du champagne, alors que nous étions debout sous la pluie et trempés ! Ces banques comme Chase, WellsFargo, et Bank of America, qui polluent les USA !
Ils ont scandé "we're going to chase the deamon out" ("nous allons expulser le démon") , une sorte de jeu de mot avec le nom du patron de la JP Morgan Jamie Dimon lequel a évité la "jacquerie" grâce aux forces de l'ordre qui sont intervenu immediatement.
La critique indirecte du Président de l'Europe Herman van Rompuy à Merkel et Sarkozy
Les États membres doivent pas être les seuls à pouvoir décider au sein de la zone euro, a déclaré le président de l'UE.
dans un discours prononcé à Louvain, en Belgique, Herman Van Rompuy, s'est livré à l'exercice d'une critique déguisée du duo Merkel-Sarkozy.
«Nous ne pouvons pas avoir une monnaie commune, une politique monétaire commune, laissant en même temps tous les autres États autre que l'Allemagne ou la france de coté. Nous avons besoin d'une cohérence dans les politiques et les institutions au niveau européen ", a-t-il insisté lors de son discours.
Avec ces déclarations, le président de l'Union européenne semble répondre aux critiques nombreuses sur la gestiobn de l'Euro par le du duo franco-allemand.
herman van Rompuy a salué les actions de la Banque centrale européenne, qui a procédé au rachat de la dette des pays qui ont des problèmes comme l'Espagn eou l'Italie.
"Nous ne pouvons pas faire face à la crise avec les méthodes que nous utilisons quotidiennement. Nous devons être capables d'utiliser des méthodes non conventionnelles, qui ne sont pas trouvables dans les manuels d'économie ", a-t-il dit.
«la BCE doit faire ca qui doit être fait pour sauver la zone euro. Ce qui compte, c'est le but. Les moyens ne sont pas des fins en eux-mêmes ", at-il précisé.
Van Rompuy a également appelé à une solidarité entre les membres de la zone euro. "La solidarité est un devoir, pas seulement un droit." Dans la zone euro c'est maintenant une question d'urgence et de survie».
La crise appelle à une plus grande intégration économique, "nous devons reconnaître que cela signifie une perte de souveraineté pour le monde entier, non seulement pour les pays en difficulté", at-il prévenu.
