jeudi 17 novembre 2011
Voiture de sport et moralité fiscale en berne: il ya plus de Porsche Cayenne en Grèce que de contribuables déclarant des revenus supérieurs 50 000 euros par an.
Voiture de sport et moralité fiscale en berne: il ya plus de Porsche Cayenne en Grèce que de contribuables déclarant des revenus supérieurs 50 000 euros par an.
La réjouissance visible sur la face allemande pour sauver l'euro pourrait s'avérer de courte durée devant les nouvelles fraîches de l'évasion fiscale grecque. Il ya plus de Porsche Cayenne immatriculé en Grèce que de contribuables déclarant un revenu de 50.000 euros ou plus, selon les recherches de l'ancien chef du département économique de la Grèce.
Les travailleurs du secteur automobile allemands peuvent être fiers de cette preuve de leur succès à l'exportation, les contribuables allemands pourraient être moins enclins à renflouer une nation dont la population semble adopter une approche si désinvolte envers ses obligations fiscales.
La modeste ville de Larisa, capitale de la région agricole de Thessalie où vivent 250.000 habitants, a plus de Porsche par tête d'habitant que New York ou Londres.
la petite ville de Larisa devrait ètre jumelée à la ville de Stuttgart, le berceau de l'industrie automobile allemande, car elle est " en tête de liste, du monde entier", pour la possession de Porsche Cayenne par habitant.
La prolifération de Porsche Cayenne est une curiosité, étant donné que l'agriculture n'est pas un secteur florissant en Grèce, où la production agricole a génèré seulement 3.2 % du produit national brut (PNB) en 2009 - en baisse par rapport aux 6.65 points en 2000 - les transferts et des subventions de la Commission européenne fournissent environ la moitié du revenu agricole de la nation.
Deux ans auparavant, il y avait plus Cayennes circulant en Grèce que d'individus qui ont déclaré et payé des impôts sur un revenu annuel de plus de 50.000 euros.
Difficile à croire ? Le rapport va ajouter aux craintes, exprimées par l'économiste George Soros et d'autres , qui traitaient la semaine dernière des solutions pour sauver l'euro ainsi que du moyen d'acheter un peu de temps -. La Chine peut aussi se demander pourquoi elle devrait soutenir les économies qui payent leurs chômeurs et leur retraités plus cherement que la plupart de ses travailleurs.
Relier des civilisations aussi différentes que la Grèce et l'Allemagne relève de l'impossible, c'est comme si Paris imposait la même façon de vivre aux corses et aux alsaciens.
source:blogs.telegraph.co.uk/
Un banquier de la Banque Populaire propose une baisse du taux d'emprunt à ses clientes en échange de faveurs sexuelles
Banque Populaire, "votre popularité n'est pas due au hasard !"
Un chargé de clientèle de la Banque Populaire aujourd'hui à la retraite après 30 ans d'ancienneté aurait proposé des "taux attractifs" à sa clientèle féminine en échange de "gateries" de nature sexuelle.
Une fois "l'accord" conclu l'homme se rendait au domicile des "clientes" pour paiement "en nature".
Le secrétaire Géneral de la dite banque, minimise la portée de cette révélation et parle de cas isolé. la banque a dors et déja porté plainte contre l'employé "indélicat" pour atteinte grave à l'image de la Banque Populaire.
source:http://www.jovanovic.com/blog.htm
EPR-MOX Législatives Paris 2012 Accord PS EELV : la discorde est encore pire qu'avant l'accord.
L'accord électoral entre le PS et Europe Ecologie-Vert sur la politique énergétique qui suivra l'élection présidentielle du printemps prochain est verrouillé. La pomme de discorde est le Mox, mais la controverse concerne plus généralement toute l'industrie nucléaire. Les socialistes et les verts présenteront chacun un candidat au premier tour de l'élection présidentielle, François Hollande et Eva Joly. Mais les législatives à suivre prévoient des listes communes.
L'objectif est le report des voix écologistes sur François Hollande au second tour et permettre aux écologistes d'obtenir un groupe parlementaire à l'Assemblée Nationale. Mais désormais c'est la tempète. Un texte d'accord entre les deux parties fait ressortir deux versions différentes !
Le Parti Socialiste a supprimé une phrase du texte faisant référence au Mox, et sa suspension progressive de la production de la filière nucléaire. Selon les Verts, le PS a succombé au «lobby nucléaire». Areva a admis avoir pris contact avec le PS, EDF a déclaré haut et fort que d'une sortie du nucléaire signifierait un million d'emplois en moins en France. A La Haye 5 000 personnes sont employées à produire le Mox. Pour les écologistes, le Mox, qui contient du plutonium est fortement radioactif et doit être éliminé. Mais l'EPR, le réacteur de dernière génération - que la France espère exporter (pour l'instant seule la Finlande en a acheté un, mais le travail est retardé pour des années avec des coûts en croissance exponentielle) - fonctionne avec le Mox.
L'Europe Ecologie-Les Verts avaient accepté à contrecœur de renoncer à l'arret de la construction de l'EPR à Flamanville, mais ils voulaient au moins éviter la poursuite de la production du Mox. Le PS avait accepté de promettre la fermeture de 24 centrales, en commençant par la plus ancienne (celle de Fessenheim), et réduire la dépendance de la France envers l'énergie nucléaire pour la production d'électricité de 75% aujourd'hui à 50% d'ici 2025.
Hollande fait maintenant valoir que "EDF et Areva sont des entreprises publiques, qui emploient beaucoup, il ya des syndicats, il ya du personnel qui pose des questions. Nous devons les rassurer. " Le porte-parole des Verts, Cécile Duflot, a répondu que le PS doit respecter sa propre parole et qu'il y avait un accord signé sur le développement des énergies vertes, ce entrainerait la création de nombreux emplois.
Le conflit entre PS et Europe Ecologie est également étendu à la question de la répartition des circonscriptions pour les Législatives 2012 pour la ville de Paris: en particulier, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et son adjointe, Anne Hidalgo (candidate pour lui succéder) voient d'un mauvais oeil le parachutage de Cécile Duflot, qui vit à Paris, et sera candidate dans la zone «très sûre» du XIe arrondissement, poussant vers la sortie le député européen sortant socialiste local. Les écologistes sont appelés samedi à voter sur ce projet d'accord avec le PS, mais la confusion est à son comble.
Accusations d'ambiguïté et d'incompétence contre françois Hollande . L'affrontement nucléaire à gauche rend Sarkozy heureux, parce qu'il espère apparaître comme le candidat du «sérieux», comme un défenseur des emplois dans l'un des rares secteurs de l'exportations française qui se porte bien actuellement. Tandis que les socialistes semblent confus et indécis (et donc inaptes à gouverner). Pour les Verts, cette indécision est le résultat de pressions exercées par le puissant lobby nucléaire français AREVA, qui intervient avec force à six mois de l'élection présidentielle.
Destitution Président de la République : le PS et ses alliés communistes votent l'"impeachment à la française" au Sénat.
Le sénat majoritairement à gauche vient de voter une proposition de loi du PS sur l'opération intitutionnelle qui pourrait mener à la destitution du Président De La République en cas de :"défaillance grave envers ses obligations clairement contradictoire avec l'execution de sa mandature", en clair ce n'est plus seulement une question de "haute" trahison et de "haute cour de justice" (ce qui ne semble s'appliquer qu'en cas de guerre) mais aussi en cas d'incompatibilité entre son état et sa fonction (moralité, état de santé etc...).
L'Assemblée Nationale opposée à la fin de l'immunité présidentielle ?
A droite on pointe du doigt une position électoraliste de la gauche, vu que l'UMP compte déposer un projet quasi identique qui devrait ètre soumis au débat parlementaire courant décembre.
A gauche, au nom du PS, François Patriat élu de la Côte d'Or au Senat, dénonce quant à lui l'hypocrisie de l'UMP sur ce dossier vu que la rectification de la loi "imparfaite" voté sous Jacques Chirac avait été promise par le candidat Sarkozy en 2007. "pourquoi l'Elysée devrait-elle rester dans cette situation juridique inique qui fait du président de la République un "irresponsable" en toute légalité ?" s'interroge le sénateur socialiste.
Cette proposition adoptée par un Sénat de gauche (fait unique sous la Veme république) vise selon certains observateurs, a renforcer dans l'opinion française l'opposition parlementaire à la figure tutellaire du Président. le parti socialiste a toujours semblé handicapé idéologiquement face à ce poste de "chef suprème" dont elle n'arrive jamais à aborder l'élection avec sérénité et efficacité. Cela a été parfaitement flagrant sous Lionel Jospin beaucoup plus à l'aise en premier ministre d'une république parlementaire que dans le role d'un cnadidat au poste de chef de l'ètat avec toute la dimension populiste que cela comporte.
François Mitterrand avait jugé le régime présidentiel "post 1958" de "coup d'état permament", Maurice Thorez à l'époque chef du très influent Parti Communiste parlait de "scrutin réactionnaire" ainsi que de bonapartisme déguisé.
Certains à l'époque avaient même parlé de "conducteur" ou de "guide" en référence aux apellations des figures fasciste des années 30.
Mais depuis François Mitterrand à incarné ce role de "père de la nation" pendant 14 ans avec une dérive monarchique et un esprit de cour qui, à l'époque n'aura pas échappé aux commentateurs honnètes.
L'"amour haine" de la gauche pour ce poste quasiment unique dans l'occident démocratique par les pouvoirs qu'il octroit au chef de l'executif , risque de durer encore longtemps.