Plus personne ne veut vendre du pétrole à la Grèce sauf l'Iran.

L'agence Reuters révèle que le ravitaillement en pétrole de la péninsule hellènique est dorenavant assuré par l'Iran vu que ses principaux fournisseurs ne veulent plus la livrer de peur qu'elle ne fasse défaut sur ses engagements de paiements.


l'UE et les USA ont essayé de dissuader la Grèce d'acheter son carburant à la république islamique mais rien y a fait. L'engagment de l'occident contre le nucléaire iranien n'a pas dissuadé Athènes.


D'ordinaire la Russie, l'Azerbaïdjan et le Kazakhstan livrait la Grèce en brut mais Athènes ne trouve plus de financiers pour garantir l'opération par un pret qui d'habitude est une simple formalité de crédit. Sauf qu'actuellement le seul mot de "Grèce" fait fuir tout préteur qui se respecte.


Actuellement confie un trader de brent, sans le pétrole iranien la Grèce serait tout simplement en pénurie.

Hellenic Petroleum et Motor oil Hellas les deux principales compagnies pétrolières grecques assurent acheter leur pétrole sans problèmes aucun et parlent de rumeurs.

DÉMOCRATIE UE : Van Rompuy: l'Italie a besoin de réformes économiques, pas d'élections !

Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy a déclaré aujourd'hui que l'Italie doit mettre en œuvre de manière urgente de réformes économiques et serait bien avisé de ne pas appeler à des élections.

S'exprimant dans un discours prononcé à Florence Van Rompuy a déclaré que «le pays a besoin de réformes, pas d'élections."

Le Sénat de l'Italie a approuvé aujourd'hui un nouveau paquet de mesures d'austérité dans un effort pour enrayer l'effondrement de la confiance du marché et la même chose devrait être fait par la Chambre basse. Le Premier ministre Silvio Berlusconi prévoit de démissionner une fois que les réformes aient été adoptées définitivement.

Le parti du Peuple de la liberté de Berlusconi et le parti d'extrême droite "la ligue du Nord" ont prévu de pas se représenter aux prochaines élections laissant ainsi se former un gouvernement de technocrates pour faire face à la crise.


L'Italie est sous une pression intense afin de prouver qu'elle a une stratégie pour faire face à ses dettes, qui s'élèvent à 1900 milliards d'Euros, soit 120 % du PIB. Le trésor italien doit lever 300 milliards en 2012 afin de refinancer les obligations arrivant à termes. Mais la croissance économique est faible et le gouvernement Berlusconi a échoué à adopter des réformes visant à donner un coup de pouce à l'économie toutes ces dernières années.


Le Ministre des Transports Altero Matteoli a déclaré vendredi qu'il croyait que des élections anticipées étaient la meilleure option pour le Pays ce qui a eu le don de faire réagir le président de l'Europe Herman Van Rompuy.

"Je ne crois pas que les marchés doivent décider à la place des gouvernements", a répliqué le ministre à la télévision italienne. "Dans un tel moment de crise, ce devrait être électeurs qui décident des problèmes du pays."

Pour François Hollande et Jacques Attali, la France a déja perdu sa note AAA

Pour le candidat du PS François Hollande : les marchés devanceraient la perte du AAA français. Interrogé par les journalistes, lors de la commémoration du 11-Novembre dans la Marne il lui a été demandé si la France risquait la perte du triple A, le candidat socialiste à la présidentielle n'a pas maché ses mots:
 "Nous payons les crédit d'états plus cher que l'Allemagne, on peut dire que cela équivaut à une dégradation."




Pour Jacques Attali ancien patron de la BERD (banque européenne de reconstruction et de developpement),  président de PlaNet Finance, conseiller et ami de l'ancien Président de la République Française François Mitterrand la note française est dors et déja AA et plus AAA car cela se reflète dorénavant sur les marchés obligataires.

En observant le taux obligataire à dix ans (supérieur à 3%) et la montée de l'écart de taux entre l'Allemagne et la France, on constate que le différentiel est passé de 40 à 120 points de base, la France est seulement "notée" AA par le marché et sa dégradation est seulement une question de tempo entre les marchés et les agences de notations. 


Jacques Attali n'est dailleurs pas isolé en entrevoyant un futur assez sombre pour l'économie française . La Commission européenne prévoie qu'un budget de rigueur français sera loin de suffire. La croissance attendue en Europe étant seulement de 1% elle estime que des mesures plus rigoureuses sont devenues indispensables.

Les révélations à propos de DSK ruinent le P.S et pourissent la campagne de François Hollande

L'affaire DSK et ses multiples rebondissment pourissent la campagne du PS et maintenant compromettent la possible élection de François Hollande.


Il y a eu le cas Banon (sans jeux de mots) apparu début 2011 sur le net via l'emmission de Thierry Ardisson.


Ensuite le 15 mai au sofitel de New-york l'accusation impardonable de viol sur "femme de chambre" (bonjour le candidat socialiste ! ).

Puis le rebondissement de l'affaire tristane Banon qui serait restée tranquille si les amis de DSK n'étaient pas passé à l'offensive pour défendre leur poulain en chargeant une Tristane Banon contrainte alors de répliquer via la justice et les médias pour prouver qu'elle n'affabulait pas sur "Paris Première".


La justice a depuis reconnu qu'il y avait bien eu "agression sexuelle", mais que la prescription empèche désormais toutes poursuites à l'encontre de l'ancien Chef du F.M.I.
Difficile d'apeller ça l'innocence d'un homme accusé à tort.

Enfin cerise sur le gateau venue de Lille : le Carlton.
Tout y est : Luxe insolent, dégradation de la femme ramenée à un  simple objet de plaisir, abus de bien sociaux, proxénétisme agravé (pour quelque uns de ses amis seulement). n'en jetez plus pour la rue de Solferino la coupe est pleine elle a même déja largement débordé.


Dernière tempète au P.S, on cite mainteant les noms de Cambadelis et de le Guen et même Aubry dans des SMS reçus par Fabrice Paszkowski, aujourd'hui mis en examen et placé sous controle judiciaire.


Au secours ! DSK est en train de détruire le PS
Hollande pour le cas Banon (il aurait su mais n'aurait rien dénoncé), Lille ou Martine Aubry elle aussi aura du mal à faire croire qu'elle ne savait rien alors qu'il est question d'entreprises de marchés publics, et de haut fonctionnaire lillois (un commissaire ! ).

La rue de Solferino doit au plus vite condamner publiquement Dominique Strauss Kahn au risque de perdre toute crédibilité pour 2012.
Mais est-ce seulement possible ? vu le poids gigantesque que cet éléphant de la gauche plurielle pèse au sein du Parti Socialiste Français.

Michel Sapin conseiller financier de François Hollande prévient : "la gauche prendra plus pendant 2 ans pour donner plus après"

Michel Sapin conseiller financier de François Hollande prévient : "la gauche prendra plus pendant 2 ans pour donner plus après" 

La France a besoin d'améliorer ses finances si elle veut regagner sa position de partenaire égal de l'Allemagne au sein de l'Union Européenne, dit Michel Sapin le principal collaborateur socialiste de François Hollande candidat aux élections présidentielles.


Michel Sapin, préssenti pour devenir le ministre des Finances voire même le premier ministre, si Hollande gagne les élections en 2012, a également dit que le programme électoral du candidat Hollande tiendraient compte de la crise économique et que sa première priorité serait un retour à la rigueur budgétaire .


En deux ans de gestion de crise de l'euro zone, Nicolas Sarkozy est souvent apparu incapable de convaincre une Angela Merkel hésitante à engager la Banque centrale européenne à prendre le rôle de prêteur en dernier recours des pays endettés (les PIIGS).


«À la fin de la journée, le point de vue allemand l'a emporté. La France est- elle vraiment assez forte pour faire changer Allemagne d'avis ? La réponse est non ", a déclaré Sapin.


La restauration des finances publiques sera une priorité absolue pour le challenger socialiste s'il remporte les élections d'Avril-Mai 2012.

Prendre plus pour donner plus.
«Quand la gauche arrivera au pouvoir, elle prendra plus pendant les deux première années pour donner plus les trois années suivantes", a déclaré Michel Sapin.


Sapin, ancien ministre des Finances, est l'un des conseillers les plus écoutés de François Hollande, qui est resté auprès de lui, même pendant sa traversée du  désert, après avoir perdu le contrôle du P.S au profit de Martine Aubry en 2008.
Affable et calme, Sapin est largement apprécié par camarades socialistes et respecté par les conservateurs de l'UMP.




"Je ne partage pas les valeurs de Michel Sapin, mais j'ai beaucoup de respect pour lui parce qu'il est un homme sérieux avec une vision", déclare Patrick Ollier, ministre de nicolas Sarkozy en charge des relations avec le parlement.


Après un poste de ministre de la justice en 1991-92, Michel Sapin est devenu le Ministre des Finances du gouvernement de Pierre Bérégovoy en 1992-1993, où il était un ardent défenseur de la politique de franc fort.


Michel Sapin, qui était également le ministre de la réforme de l'État en 2000-02 dans le gouvernement socialiste de Lionel Jospin, a déclaré que les ennuis de la zone euro sont due en partie au fait que l'intégration monétaire n'a pas été suivie par l'intégration politique et budgétaire.


«Il n'est pas possible que les pays puissent avoir la même monnaie en ayant des politiques économiques divergentes"


«Lorsque nous avons voté le traité de Maastricht, il a été rédigé avec la ferme intention de continuer l'intégration politique. Ensuite, il y eu un certain soulagement quand les gens ont vu que l'Euro a bien fonctionnait sans intégration institutionnelle. Il a fallu 10 ans pour se rendre compte que ça ne peut pas fonctionner ainsi».

Crise UE dette Nouvelle hiérarchie au sein de la Commission européenne ? le "Tsar" de l'Eurozone, Olli Rehn

Nouvelle hiérarchie au sein de la Commission européenne ?
le "Tsar" de l'Eurozone, Olli Rehn


Le «tsar économique» est désormais le Commissaire aux affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, commissaire suprème ! Comme révélé dans le Financial Times, la Commission européenne lance une nouvelle structure, une nouvelle hiérarchie dans laquelle M. Ren semble acquérir de plus de pouvoir que ses homologues commissaires et la structure de l'Eurozone devient une sorte d'Europe "tsariste" pour les questions économiques avec des pouvoirs renforcés permettant d'intervenir en matière de politique nationale des pays membres !

"En vertu de ce nouvel arrangement, les autres commissaires ne seront pas en mesure de réagir aux décisions du Commissaire suprème des Finances en particulier quand elles impliquent une réduction immédiate des dépenses publiques dans les pays membres ", la publication conclut:« Les fonctionnaires de Bruxelles pourront imposer les changements nécessaires afin de ne pas permettre aux gouvernements nationaux de faire pression sur les commissaires, qui sont censés défendre les intérêts européens et non nationaux. 


" Ainsi, le nouveau "tsar économique» pourrait imposer des procédures disciplinaires aux États membres non vertueux qui dépasseraient l'endettement maximal autorisé par les traités européens, en faisant appliquer des sanctions, sans l'avis des autres commissaires européens.

Quitter l'Euro ou faire défaut : l'avertissement de Nouriel Roubini à l'Italie

Nouriel Roubini
" Il sera peut être nécessaire pour l''Italie de quitter la zone euro"


L'Italie pourrai ètre contrainte d'abandonner l'euro et retourner à une monnaie nationale pour résoudre la crise de la dette afin d'éviter la rupture de la zone euro, dit l'économiste bien connu  Nouriel Roubini, dans un article du Financial Times diffusé sur CNBC. Nouriel Roubini affirme qu'avec un taux obligataire de plus de 7% en Italie, l'accès aux marchés du crédit est limité. Une restructuration de la dette obligataire pourrait aider à résoudre certains problèmes, mais des chiffres macro économiques indiquent que cela poserait d'autres questions liées à l'économie italienne,nottamment son manque de compétitivité, ainsi que le recul de son PIB. A moins qu'un prêteur de dernier recours puisse acheter de la dette publique des pays confrontés à des problèmes, les rendements continuent de grimper à des niveaux insoutenables, avertit Roubini.
Source: www.capital.gr