Criant «les gens veulent la chute du maréchal (Hussein Tantaui)", des milliers de personnes qui ont participé à l'enterrement des défunts dimanche et demandé la démission hier de la tête du Conseil suprême des Forces armées, qui dirige l'Egypte depuis la chute le régime de Hosni Moubarak.
L'incendie d'une église dans la ville d'Edfou, le sud du pays, a conduit à des affrontements violents que les Coptes disent avoir été lancés par l'armée et des voyous. Il y avait plus de 300 blessés et 25 morts.
Hier le président américain, Barack Obama, a été "profondément préoccupé" par les émeutes et appelé au calme pour terminer le processus de transition démocratique dans le pays. l'UE a insisté pour que «ces événements tragiques ne fassent pas obstacle aux élections du 28 Novembre.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté les Egyptiens à repenser le processus historique de changement politique qui affecte le pays.
Le Conseil des ministres, en réunion d'urgence, a présenté un projet pour «légaliser le statut des temples sans permis», tandis que les chefs militaires, ont déclaré dans un communiqué dimanche que les incidents étaient "des tentatives pour détruire les piliers de l'état et propager le chaos".
Les militaires ont dit qu'ils resteraient au pouvoir jusqu'à l'élection et ont ajouté qu'ils ne cèderaient pas aux "tentatives pour créer la discorde entre les forces armées et le peuple ; ils prendront toutes les mesures nécessaires pour contrôler et protéger la situation sécuritaire."
La junte militaire a odemandé au Conseil des ministres une commission pour enquêter sur les faits, tandis que les Frères musulmans ont déclaré que concernant les coptes, «ce n'est pas le bon moment" pour faire des réclamations.
le Mouvement du 6 avril dans un communiqué a rapporté les incidents et s'est plaint que la junte militaire suive les mêmes étapes que Moubarak pour calmer la situation, sans être capable d'éradiquer les problèmes. "
