vendredi 9 septembre 2011

58% des français contre la version officielle du 11-Septembre al quaida


10 ans après, quel regard les Français portent-ils sur les événements du 11 septembre 2001 ?
Grâce aux donations de ses membres et sympathisants, l’association ReOpen911 a pu faire réaliser un sondage sur ce sujet par un organisme indépendant et nous avons le plaisir de vous en présenter aujourd’hui les résultats.
À ce jour, deux enquêtes de ce genre étaient disponibles en France, l’une réalisée par TNS Sofres / Logica pour le NouvelObs.com, et l’autre réalisée par WorldPublicOpinion dans 17 pays dont la France, toutes deux datant de septembre 2008. C’était il y a trois ans déjà, et les questions alors posées ne permettaient pas de mesurer précisément le scepticisme à l’égard de la thèse officielle du complot.
Pour le dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre, l’association ReOpen911 a donc commandé une enquête d’opinion à HEC Junior Conseil (HEC Paris), une Junior-Entreprise classée au 1er rang des Junior-Entreprises par l’Expansion en 2009 et systématiquement finaliste du prix d’excellence C.N.J.I. depuis 2004. Le sondage fut réalisé en juin 2011 auprès d’un échantillon représentatif de la population française [1].
Le sondage est riche d’enseignements sur l’état de l’opinion des Français sur le 11 septembre 2001.

Que pensez-vous de la version officielle des attentats du 11-Septembre ?

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Les chiffres clefs :
58 % des sondés expriment des doutes sur la version officielle, contre seulement 31 % qui n’ont pas de doutes.
Près de la moitié des sondés (49 %) suspectent les autorités états-uniennes d’avoir délibérément laissé les attentats se produire.
Un tiers des sondés (34%) suspectent les autorités états-uniennes d’avoir été impliqués dans la réalisation des attentats.
49 % des sondés se déclarent favorables à une enquête indépendante pour en savoir plus sur ces évènements.
Seulement 28 % des Français considèrent que les médias ont informé de la manière la plus complète possible sur les attentats du 11-Septembre.
Seulement 14 % des Français savent que trois tours se sont totalement effondrées le 11 septembre 2001.

Question 1 : Diriez-vous que le 11 Septembre 2001 est toujours un sujet d’actualité ?

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Phénomène remarquable : 10 ans après les faits, 65 % des Français considèrent que le 11-Septembre est toujours un sujet d’actualité.
Malgré l’annonce de la mort de Ben Laden, les retraits militaires entrepris pour l’Irak et envisagés pour l’Afghanistan, les révolutions arabes et plus généralement une actualité 2011 extrêmement chargée (crise économique, Fukushima, …), les Français ne considèrent donc pas ce sujet comme dépassé.

Question 2 : Pensez-vous que le gouvernement Bush ait dit tout ce qu’il savait concernant les attentats du 11 Septembre ?

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Le Grand Reporter Éric Laurent, auteur d’une enquête approfondie sur le 11-Septembre, avait qualifié le 11-Septembre comme étant « un ensemble de mensonges, entouré de mystère » (France 2, « On a tout Essayé », 7/06/03, min 01:35). Aujourd’hui, 72 % des Français pensent que le gouvernement Bush n’a pas tout dit sur ces événements.
Comparaison avec le sondage allemand TNS Emnid de janvier 2011 pour le magazine Welt der Wunder. La question était : « Croyez-vous que le gouvernement états-unien ait dit toute la vérité sur les attentats de 2001 ? ».
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Le pourcentage est encore plus élevé en Allemagne où 89,5 % de la population pense que le gouvernement n’a pas dit toute la vérité. Il l’est également aux États-Unis où, dès 2006, 81 % de la population pensait que les membres de l’Administration Bush n’avaient pas dit toute la vérité (sondage CBS News / New York Times, octobre 2006) [2].

Question 3 : Que pensez-vous de la version officielle des attentats du 11-Septembre ?

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58 % des sondés expriment des doutes sur la version officielle, contre seulement 31 % qui n’ont pas de doutes.
Dans un contexte ou l’expression publique d’un doute, même prudent, est violemment combattue, il s’agit d’un résultat pour le moins étonnant. Le scepticisme à l’égard de la version officielle du complot se trouve être majoritaire, alors même que les sceptiques sont généralement présentés de façon négative par les médias.
Il convient de souligner que le scepticisme est en forte progression : les « sceptiques » représentaient entre 20 % et 30 % de l’opinion française en 2008 (estimation ReOpen911 effectuée à partir des 2 sondages de septembre 2008), ils représentent donc 58 % de l’opinion trois ans plus tard.
Les personnes exprimant de sérieux doutes semblent toutefois moins nombreuses qu’aux États-Unis où, dès 2006, ils étaient 28 % à considérer que les membres de l’Administration Bush avaient « globalement menti » (sondage CBS News / New York Times, octobre 2006) [3] contre 12 % en France en 2011.

Question 4 : Combien de tours se sont totalement effondrées à New-York le 11 Septembre 2001 ?

Question ouverte (pas de réponses préétablies)
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Seulement 14 % des Français savent que trois tours se sont totalement effondrées le 11 septembre 2001
Pour comparaison, les New-Yorkais sont eux 67 % à savoir qu’un 3ème gratte-ciel s’est effondré le 11-Septembre selon un sondage réalisé par le Siena Research Institute en mai 2011.
Analyse croisée entre la question 3 (« Que pensez-vous de la version officielle des attentats du 11 septembre ? ») et la question 4 (« Combien de tous se sont totalement effondrées à New-York le 11 Septembre 2001 ? ») :
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L’analyse croisée entre les questions 3 et 4 révèle l’existence d’une corrélation positive entre l’expression du doute et le niveau de connaissance sur les attentats du 11-Septembre. En effet, 69 % des sondés qui ont connaissance de l’effondrement du WTC7 expriment des doutes vis-vis de la thèse officielle du complot (sérieux doutes : 19,5 %, quelques doutes : 49,5 %). En revanche, l’expression du doute tombe à 56,5 % chez les sondés qui n’ont pas connaissance de l’effondrement de cette troisième tour (sérieux doutes : 11,5 %, quelques doutes : 45 %).

Question 5 : Durant les dernières années, diriez-vous que les médias ont plutôt rapporté la version officielle ou informé de la manière la plus complète possible ?

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Seulement 28 % des Français considèrent que les médias ont informé de la manière la plus complète possible sur les attentats du 11-Septembre.
Un enseignement à mettre en parallèle avec le baromètre TNS-Sofres / La Croix de 2011 qui révèle que 40 % des Français considèrent que la qualité des médias a plutôt tendance à se détériorer contre seulement 21 % qui affirment qu’elle a plutôt tendance à s’’améliorer.

Question 6 : Que pensez-vous de cette hypothèse : Les autorités américaines auraient été informées à l’avance des attentats et les auraient laissés se produire.
Question 7 : Que pensez-vous de cette hypothèse : Une partie des autorités américaines serait impliquée dans la réalisation de ces attentats.

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Près de la moitié des sondés (49 %) suspectent les autorités américaines d’avoir délibérément laissé les attentats se produire.
Un tiers des sondés (34 %) suspectent une partie des autorités américaines d’avoir été impliqués dans la réalisation des attentats.

Question 8 : Seriez-vous favorable à : 
- Un débat public approfondi sur ces événements ? 
- Une enquête indépendante pour en savoir plus sur ces événements ?

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37 % des Français se déclarent favorables à un débat public approfondi sur ces événements.
49 % sont favorables à une enquête indépendante pour en savoir plus sur ces évènements.
On peut noter que les New-Yorkais sont eux aussi près de la moitié (48 %) à se déclarer favorables à une nouvelle enquête, en l’occurrence sur l’effondrement du bâtiment 7 (sondage Siena Research Institute, mai 2011).

Education : Hollande propose de (re)créer 60 000 à 70 000 postes


Le candidat putatif du PS à l'élection présidentielle a affirmé qu'il recréerait, une fois élu à l'Elysée, les postes supprimés dans l'éducation nationale depuis 2007.





De passage dans l'Aisne, vendredi 9 septembre, François Hollande a déclaré qu'il récréerait en 5 ans, s'il accédait à la fonction suprême l'an prochain, les "60 000 à 70 000" postes supprimés dans l'éducation nationale depuis l'élection de Nicolas Sarkozy. 

"Je fais la proposition de faire une loi de programmation qui permettra de récréer des postes sur les cinq ans. On créera les 60 000 à 70 000 postes supprimés depuis 2007
", a ainsi affirmé le candidat à la primaire citoyenne lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à Soissons. Il a également promis d'arrêter "l'hémorragie que représente la règle du non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite". Les postes nouvellement créés seraient "affectés là où les besoins sont les plus sensibles".





Sur les moyens financiers nécessaires à ces (re)créations de postes, le député de Corrèze a fait remarquer que les suppressions de postes rapportaient "250 millions d'euros par an" aux caisses de l'Etat, quand le coût de la TVA sur la restauration s'élève, lui, à "3 milliards", et les exonérations des heures supplémentaires à "4,5 milliards d'euros".

L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste a bel et bien choisi l'éducation comme thème de son déplacement axonais. François Hollande avait en effet prévu d'aller à la rencontre d'enseignants dans une école du département, puis de visiter un collège venant d'être rénové. Il devrait tenir une réunion publique ce vendredi soir dans un Théâtre de Guise.


http://www.metrofrance.com/info/education-hollande-propose-de-recreer-60-000-a-70-000-postes/mkii!nP0hS19d7nz/








Un ancien dopé accuse Longo de dopage Jeannie Longo en pleine tourmente

Jeannie Longo est en pleine tourmente. Après s'être vu signifiée ce vendredi par voie de presse (le quotidien L'Equipe) qu'elle était sous le coup d'une suspension 




après avoir manqué à trois reprises à ses obligations de localisation, la Tricolore est accusée de dopage par Joe Papp, ancien coureur cycliste et collaborant depuis 2006 avec l'agence américaine anti-dopage (USADA). Au site internet VeloNation, l'Américain a confié qu'il s'attendait à devoir témoigner: "Pour l'heure, je n'ai pas été appelé à témoigner au sujet de Jeannie Longo, bien que cela soit très certainement probable à l'avenir puisque j'ai longtemps joué le rôle d'intermédiaire entre des athlètes professionnels et amateurs et des vendeurs chinois d'EPO et d'HGH (hormones de croissance, Ndlr), y compris des athlètes français." Son avocat, Me Bruno Ravaz, a déclaré ce vendredi midi que sa cliente demeurait confiante quant à la suite des évènements.

http://www.ouest-france.fr/sport/ofbreves_-Un-ancien-dop&233;-accuse-Longo-de-dopage_toutes-393403_filInfosport.Htm

Vent de panique sur les Bourses européennes Rongées par la crise et les dissensions, les Bourses dévissent Jürgen Stark quitte la BCE, désaccord sur l'achat d'obligations


Jürgen Stark quitte la BCE, désaccord sur l'achat d'obligation



L'Allemand Jürgen Stark, l'un des membres les plus influents de la Banque centrale européenne, est sur le départ, en désaccord avec la politique de rachat d'obligations souveraines engagée par l'institut d'émission pour combattre la crise de la zone euro.

L'Allemand Jürgen Stark, membre de premier plan de la Banque centrale européenne, est sur le départ, en désaccord avec la politique de rachat d'obligations d'Etat mise en place par la banque centrale pour lutter contre la crise de la dette dans la zone euro. (Reuters/Yiorgos Karahalis)
Cette nouvelle vient ajouter à l'incertitude entourant la situation de la Grèce, le pays d'où est partie la crise de la dette de la zone euro fin 2009.
L'euro et les Bourses ont réagi immédiatement à la baisse, la démission de Stark mettant en lumière une division au sein même de l'institut d'émission sur la méthode de traitement de la crise de la dette. Elle risque aussi d'affaiblir un peu plus le statut de la monnaie unique en Allemagne.
La BCE a confirmé la démission de Jürgen Stark, membre de son directoire, en mettant en avant des "raisons personnelles", après la révélation de l'information par Reuters.
Les sources qui avaient annoncé cette démission ont expliqué à Reuters que Jürgen Stark démissionnait car il désapprouvait les récents rachats d'obligations espagnoles et italiennes par la BCE. Selon une source proche du dossier, Jürgen Stark sera remplacé par Jörg Asmussen, le secrétaire d'Etat allemand aux Finances.
Jürgen Stark, arrivé au directoire en juin 2006 et qui devait y rester jusqu'au 31 mai 2014, est le deuxième Allemand à quitter la BCE cette année après Axel Weber, alors président de la Bundesbank, en février. Lui aussi s'opposait au programme de rachat d'obligations de la BCE et cette opposition a également motivé son départ.
Ce départ constitue un coup dur pour la BCE, dont le président français Jean-Claude Trichet doit lui-même céder son poste fin octobre à l'Italien Mario Draghi.
"C'est révélateur", a réagi Manfred Neumann, professeur d'Economie émérite de l'Université de Bonn et ex-maître de thèse de l'actuel président de la Bundesbank Jens Weidmann. "Stark avait la même opinion sur les rachats d'obligations qu'Axel Weber et l'actuel président de la Bundesbank. C'est une position partagée par tous les Allemands et c'est le signe d'un problème énorme au sein même de la banque centrale. Il est évident que les Allemands ont un problème avec la direction de la BCE".
"L'impact réel (de cette démission) est mineur mais les marchés vont en déduire que la BCE devient plus souple et a perdu une partie de sa sensibilité à la stabilité à l'allemande".

affaire Bettencourt La Constitution française mise à mal Frédéric Péchenard DGPN DCRI journaliste du Monde


La Constitution française mise à mal


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Le ministre de l'Intérieur français affirme que des "repérages de communications téléphoniques" pour rechercher une taupe au sein de l'administration française qui informait le journal LeMonde.


Vendredi 9 septembre, Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale (DGPN) va un peu plus loin. Il confesse qu'il a fait procéder à des écoutes téléphoniques pour identifier le haut fonctionnaire qui divulguait des informations confidentielles dans une affaire judiciaire en cours.
Il aura fallu presque un an pour que le gouvernement reconnaisse que la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) avait bel et bien procédé à la surveillance électronique des communications d'un journaliste du Monde.
Ce policier a fait écouter un journaliste sans saisir la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) comme la Loi le lui impose. Aurait-il en outre décidé cette écoute illégale tout seul, en son âme et conscience ? Quid de la consultation illégale des factures téléphoniques détaillées du journaliste du Monde ?
Or, la Constitution française dit : "Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes."
Article 226-1 du Code pénal stipule "Est puni d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui 1° En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel".
Monsieur Frédéric Péchenard sera-t-il passible de l'amende de 45.000 € et d'une année d'emprisonnement pour écoutes illégales des communications du journaliste du Monde ? Les paris sont ouverts !


BFM TV : Olivier Mazerolle / Martine Aubry clash en pleine interview !


La première secrétaire du Parti socialiste a décidé d'arrêter de répondre aux questions des journalistes, alors qu'elle était en direct au journal télévisé de BFM TV. La dernière question semble lui avoir déplu.


Martine Aubry était interviewée jeudi en direct de Berlin, au journal télévisé du soir de BFM TV, pour parler de la crise de l'euro. Pourtant, les journalistes n'ont pas pu s'empêcher de l'interroger sur le sujet d'actualité du jour : l'affaire Guérini. La candidate à la primaire socialiste a semble-t-il peu apprécié la digression, puisqu'elle a enlevé son oreillette, une fois sa réponse finie.
Les deux journalistes, Olivier Mazerolle et Alain Marschall ont été surpris par sa réaction, d'autant plus qu'ils l'avaient principalement interrogée sur le sujet pour lequel elle avait fait le déplacement en Allemagne : les finances publiques. Mais la secrétaire du Parti Socialiste ne voulait apparemment pas parler de l'actualité politique française : l'affaire Guérini et les déclarations chocs de Ségolène Royal à son sujet dans Le Figaro. Des sujets qu'elle aimerait éviter.
Elle n'a cependant pas pu échapper à une question sur l'affaire Guérini. Après avoir répondu, elle s'est alors empressée de clore l'interview. Voulant éviter d'autres questions embarrassantes, Martine Aubry a fini sa réponse par un "Je vous remercie". Puis elle a lâché son oreillette et est sortie du cadre. Martine Aubry affirme pourtant ne pas avoir voulu mettre fin à l'interview de manière prématurée. Selon Ozap, le journaliste Jean-Baptiste Boursier a expliqué plus tard dans la soirée que la première secrétaire du PS avait pensé que l'entretien était terminé à cause du décalage du son. Une excuse technique qui semble bien l'arranger.
Découvrez l'interview de Martine Aubry en cliquant ci-dessous:

Jean-Noël Guérini a traité aujourd'hui Harlem Désir de "tout petit personnage"

Désir, "un tout petit personnage"





Le socialiste marseillais Jean-Noël Guérini a qualifié aujourd'hui Harlem Désir de "tout petit personnage" dans une interview au Parisien.fr publiée au lendemain de sa mise en examen, assurant que "personne ne peut le faire démissionner aujourd'hui" du conseil général.




"Ce garçon est décidément un tout petit personnage. Je me mets en congé du parti car je ne veux pas être la balle de ping-pong que l'on se renvoie pendant les primaires. Et voilà qu'un premier secrétaire intérimaire qui retournera au néant après le 16 octobre me pousse à la démission", a déclaré M. Guérini.

Mis en examen hier, notamment pour association de malfaiteurs, l'élu s'est mis en congé du PS et a délégué temporairement ses prérogatives de président du conseil général des Bouches-du-Rhône, un geste insuffisant aux yeux de M. Désir qui lui a demandé de "démissionner totalement" de la collectivité.

"Je viens de signer un arrêté transmettant mes pouvoirs à mon premier vice-président. Je me mets en retrait à partir de ce (vendredi) soir pour assurer ma défense. A partir de lundi, je ne viendrai plus au conseil général. Mais il n'est pas question pour moi de démissionner", a rétorqué M. Guérini. "Ma gestion n'est en rien mise en cause. J'ai été réélu en mars dernier avec une très large majorité (40 voix sur 57, ndlr). J'ai la confiance de mes conseillers généraux. Qui peut me faire démissionner aujourd'hui ? Personne", a-t-il assuré.




Le sénateur tacle aussi le député PS de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg, qui a appelé à une "motion de destitution" à son encontre, en assurant ne pas craindre une exclusion du PS. "Le député Arnaud et le procureur Montebourg confondent la scène politique avec les prétoires. J'appelle à la retenue les responsables socialistes qui par effet de mode tiendraient des propos déplacés. A chaque fois que je serai attaqué, je répondrai", a-t-il dit.

M. Guérini "prend acte", en revanche, "de la retenue" de Ségolène Royal et de François Hollande. "Quant à Monsieur Valls qui me critique aujourd'hui, il a eu besoin de moi. Nous avons fait un bout de chemin ensemble au dernier congrès du PS. Ainsi va la vie...", a-t-il poursuivi.

L'élu, qui se veut "au-dessus de la mêlée" des primaires, affirme enfin qu'il n'a pas apporté son soutien à Martine Aubry, qui a souhaité simplement "qu'il se mette en retrait" du PS et de ses fonctions. "Je ne suis pas fou. Je ne rendrai pas public mon vote même si le travail de Martine Aubry a été formidable en trois ans", a conclu M. Guérini.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/09/09/97001-20110909FILWWW00529-desir-un-tout-petit-personnage.php.

ALERTE - Yémen: la France sans nouvelles de l'équipage d'un voilier


ALERTE - Yémen: la France sans nouvelles de l'équipage d'un voilier



PARIS - Les autorités françaises sont sans nouvelles de l'équipage d'un voilier français, qui a été retrouvé inoccupé au large du Yemen, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères.

Le catamaran français a été localisé par un navire allemand de la force européenne de lutte contre la piraterie, Atalante, après un message d'alerte, a déclaré le porte-parole du ministère Bernard Valero, qui n'a pu donner aucune précision sur le sort et le nombre des membres de l'équipage.


Le catamaran a été retrouvé inoccupé par un navire allemand, le Bayern, qui participe à la force européenne contre la piraterie, Atalante. Un message d'alerte avait été lancé par le voilier jeudi soir, a déclaré Bernard Valero, le porte-parole du ministère. "Après avoir reçu un message d'alerte lancé par l'équipage, nous avons demandé à nos partenaires allemands de dépêcher sur place un de leurs bâtiments participant à l'opération Atalante", a-t-il indiqué.

Nombreux actes de piraterie dans la région



Selon une source proche de l'enquête, l'alerte en question n'était pas un problème mécanique sur le bateau. Elle a cependant refusé de la détailler. "Nous ne disposons à cette heure d'aucune certitude, ni sur le nombre, ni sur le sort des membres de l'équipage de ce catamaran", a précisé Bernard Valero, indiquant que "tout était mis en oeuvre pour retrouver les personnes qui étaient à bord".
Selon une source proche du dossier, aucun enfant ne se trouvait à bord du voilier. Celui-ci navigait dans des eaux connues pour le grand nombre d'actes de piraterie qui y sont commis, généralement par des Somaliens. Le Yémen, quant à lui, est le théâtre de fréquents enlèvements d'étrangers qui sont pour la plupart du temps libérés ensuite sains et saufs.

11 septembre 2001 : discours de commémoration de M. l'ambassadeur des USA et de Nicolas




11 septembre : Sarkozy se souvient d'un "film comme au ralenti"

Nicolas Sarkozy a rendu hommage aux victimes du 11 septembre 2001 ce vendredi. Il s'est également longuement épanché sur son souvenir des attentats. En parallèle, un sondage montre que 70 % des Français estiment que la menace terroriste en France est sérieuse et plus probable depuis la guerre en Afghanistan.

À deux jours de la journée de commémoration outre-Atlantique, le président de la République a raconté à des journalistes comment il avait vécu le 11 septembre 2001.
De sa télévision. Après avoir déjeuné. Il rentrait à son bureau de la mairie de Neuilly-sur-Seine, où il était maire à l'époque lorsqu'il a vu les images. « J'étais stupéfait, on aurait dit un film au ralenti, avec le ciel bleu et pas un son », a imagé Nicolas Sarkozy ce vendredi à l'issue d'une cérémonie d'hommage destinée aux presque 3.000 victimes des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington.

Un morceau de tour fondu

Dans la résidence de l'ambassadeur des Etats-Unis en France, le chef d'Etat a poursuivi : « Quand le deuxième avion est entré dans l'autre tour » du World Trade Center, « j'ai cru qu'on nous repassait les images du premier avion, mais sous un angle différent », a-t-il confié. A ce moment-là, « il n'y avait aucune capacité d'analyse. J'étais stupéfait », a-t-il répété. Le président a également confié qu'il avait dans son bureau à l'Elysée « un morceau de tour fondu », que lui a donné la présidente de l'Association des victimes du 11 Septembre avant d'adresser, diplomate, un message de soutien au peuple américain.


Le "sanctuaire de l'obscurantisme" n'existe plus ?

« Aux heures les plus sombres de son histoire, la France a toujours pu compter sur le peuple américain », a-t-il dit, avant d'ajouter : « Au soir du 11-Septembre, nous nous sentions Américains comme jamais ». Sa conclusion de ces événements : « L'Amérique a perdu son innocence » mais « toutes les démocraties ont gagné » la conviction qu'elles n'avaient « pas le droit d'être faibles ».