dimanche 4 septembre 2011

Retour DSK très mauvaise nouvelle pour le PS

Pourquoi DSK gêne le PS

Il devait être leur champion, il est devenu leur boulet. Depuis l’annonce de l’abandon des charges contre Dominique Strauss-Kahn, les socialistes sont soulagés mais appréhendent son retour en France.

Un malaise général

Persuadé que l’image de l’ancien directeur général du FMI est abîmée dans l’opinion, les socialistes trouvent leur « camarade » bien embarrassant.

Même s’il a été blanchi de l’accusation de viol, l’affaire du Sofitel et ce qu’elle a révélé des rapports de DSK avec les femmes et avec l’argent a terni sa réputation, et aucun socialiste ne souhaite être plombé à cause de cela. « Qu’il fasse des excuses et qu’il se taise », a carrément lancé l’un des candidats aux primaires, Arnaud Montebourg, qui utilise pour sa communication la même agence que Dominique Strauss-Kahn, Euro RSCG… Mais le député de Saône-et-Loire dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Car le retour de DSK va, comme souvent depuis son arrestation en mai, interférer avec les primaires. Agacés de commenter ce feuilleton, les candidats aimeraient pouvoir tourner la page.
Aubry partagée

La maire de Lille est toujours restée en contact avec Strauss-Kahn et a souvent redit son amitié pour « Dominique et Anne ». Mais Martine Aubry ne supporte plus d’être ramenée à son « pacte » avec DSK et au fait qu’il avait été décidé, avant le 15 mai, qu’elle soutiendrait sa candidature. Depuis, la maire de Lille s’est lancée dans la course aux primaires, mais elle craint qu’avec le retour de son « allié », le camp Hollande lui recolle l’image de « candidate de substitution ». Elle ne sait pas non plus comment gérer son « amitié » avec l’ex-patron du FMI : si elle a été affectée par ce qu’il a vécu, elle n’est pas sûre qu’un DSK à ses côtés soit un atout pour sa campagne. En début de semaine, elle a ainsi pris quelques distances en affirmant partager « l’avis de beaucoup de femmes » sur « l’attitude » de DSK vis-à-vis d’elles. La petite phrase a froissé une partie des strauss-kahniens. « C’est ridicule, la défend Christophe Borgel. S’il y a une dirigeante qui n’a pas hésité à respecter la présomption d’innocence et qui a été fidèle en amitié, c’est Martine! »

Royal souffle sur les braises

La rivale d’Aubry a bondi sur l’occasion. « Moi, je ne change pas d’avis en fonction des opportunités politiques de telle ou telle clientèle électorale », a lancé Ségolène Royal en ciblant Aubry et en évoquant un « retournement de veste ». Au début de l’affaire, elle avait toutefois donné une interview dans « l’Express » où elle estimait qu’il « fallait être exemplaire dans sa vie privée ». Pour beaucoup, une allusion claire à DSK. Royal est aujourd’hui décidée à aller au bout des primaires, mais un doute subsiste sur ce qu’elle aurait fait si DSK avait pu se présenter. Ils devaient normalement se voir le 17 mai, et certains proches de DSK racontent qu’elle allait se retirer pour soutenir sa candidature.

Hollande fait sans lui

François Hollande a toujours dit qu’il serait candidat que DSK se présente ou non. Aujourd’hui grand favori des sondages, Hollande en a assez qu’on lui rappelle qu’il a été le grand bénéficiaire du retrait de DSK. La majorité des strauss-kahniens, comme Pierre Moscovici ou Jean-Marie Le Guen, sont à ses côtés. Mais si DSK donnait son avis, il ne choisirait certainement pas Hollande. « On ne peut pas parler d’inimitié, mais Dominique n’a pas du tout apprécié son attitude », assure un proche de DSK. Lors d’une réunion où les socialistes étaient encore sous le choc de l’arrestation new-yorkaise, Hollande a été le premier à dire qu’il s’agissait d’un « événement privé » et que le PS devait « continuer à préparer » les primaires. « De toute façon, vous croyez que Dominique aura envie de se mêler de ces primaires? » grince un proche de DSK, amer de voir la famille socialiste rejeter celui qu’elle a longtemps porté aux nues.

source : http://www.leparisien.fr/dsk-la-chute/pourquoi-dsk-gene-le-ps-04-09-2011-1591440.php

Athlétisme. Lemaitre 19s80 : du bronze qui vaut de l'or

Mondiaux. Le Français pulvérise le record de France du 200 m et termine troisième derrière Dix et Bolt.

Le maître Usain Bolt félicite Lemaitre Christophe. Les deux sprinteurs sont appelés à courir de nouveau côte à côte./AFP.

Il était venu à Daegu sans véritables références mondiales, sinon celles glanées lors de la Ligue de Diamant. Triple champion d'Europe sur 100, 200 et 4x100 m il restait sur une disqualification pour faux départ il y a deux ans à Berlin en demi-finale du 100 m. Depuis, Christophe Lemaitre, le gamin de Culloz a gagné en culot, enchaînant les records sur 100 m (9''92) tout en continuant à choyer le 200 m qui est certainement la distance sur laquelle il s'exprimera le mieux. Peut-être perturbé par le faux départ d'Usain Bolt et par un couloir peu avantageux (le 8), il n'a pas donné sa pleine mesure sur 100 m.

Troisième, c'est le maxi

Tout le monde l'attendait au virage sur 200 m, à la sortie duquel il doit produire son accélération. En finale il s'est un peu déporté mais il a contrôlé pour sortir 4e dans la ligne droite, avaler le Norvégien Saidy Ndure et finir sur les talons de Walter Dix. « Troisième, c'est le maxi que je pouvais faire avec Bolt et Dix », reconnaissait-il. Au-delà de sa médaille de bronze, Christophe Lemaitre a marqué les esprits et pris rendez-vous pour l'avenir proche (les JO de Londres) et plus lointain… En pulvérisant le record de France (19''80 contre 20''16) et en approchant le vieux record d'Europe de l'Italien Pietro Mennea (19''72 établi… il y a 32 ans jour pour jour, en altitude à Mexico avec 1,8 m/s de vent favorable), il se pose désormais, à 21 ans seulement, comme le grand rival européen des sprinteurs jamaïcains et américains. « Le chrono et le record de France, c'est bien mais si j'avais été troisième sans le battre j'aurais quand même pris la médaille ! 19''80 c'est quand même incroyable. Je suis surpris car entre espérer avoir une médaille avec un bon chrono et le réaliser c'est tout de même différent », reconnaissait-il.

Il va devoir, maintenant, digérer tout cela. Pour se reconcentrer aujourd'hui sur le 4x100 m avec encore une petite chance de podium. Mais aussi pour éviter de céder, une fois revenu en France, à trop de pressions médiatiques. On a entendu Camille Lacourt, le champion de 50 et100m dos, regretter d'avoir cédé à certaines sollicitations qui l'ont empêché de préparer sereinement les Championnats du monde au mois de juillet. Il a dit avoir retenu la leçon. À moins d'un an des jeux Olympiques, Christophe Lemaitre est d'un métal plus précieux que le bronze pour le vendre à l'encan.

source : http://www.ladepeche.fr/article/2011/09/04/1159447-athletisme-lemaitre-du-bronze-qui-vaut-de-l-or.html

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Retour Dominique Strauss-Kahn et d'anne Sinclair : les réactions à leur arrivée à Paris

Parti de l'aéroport JFK de New York poursuivi par les journalistes, DSK arrive à Paris toujours sous la haie d'honneur des journalistes !

Réactions au retour de Dominique Strauss-Kahn

Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair, le 4 septembre 2011, à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.AFP/-,MIGUEL MEDINA

Dans un communiqué, Jean-Christophe Cambadélis (strauss-kahnien) a déclaré : "Aujourd'hui DSK est libre de son rythme et de ses choix. L'amertume française, due à l'impression d'avoir été abandonné, sera surmontée. La sévérité des jugements à l'emporte-pièce se relativisera. L'injustice d'une condamnation médiatique, sans appel et sans preuve, pour un acte certes inapproprié et condamné par les Français, conduisant à une vie dévastée et à un destin dérobé sera revisitée. Le temps fera son oeuvre et les zones d'ombre de cette affaire seront de nouveau explorées. Déjà, l'extraordinaire reconnaissance française pour la dignité d'Anne Sinclair en est la manifestation. La France face à cette crise économique aura besoin de son talent et l'épreuve inouïe l'aura mûri. Le temps de la reconstruction, forcément long, commence. Ce retour en est la première étape".

Sur BFM-TV, Jean-Marie Le Guen (proche de DSK) affirme : "Il n'y a pas dans sa vision des choses une stratégie [de retour]. Nous avons besoin de ses compétences. Il est un des hommes qui comptent en Europe pour sortir ce continent du marasme (...). Il est hors de question de s'immiscer dans le processus des primaires. Il n'est plus candidat à l'élection présidentielle. Les primaires doivent avoir lieu. Ce sont deux événements de nature différente (...).

Je pense pas qu'il ait l'intention d'intervenir dans ce processus". "C'est quelqu'un qui a l'intention de s'expliquer, de faire valoir la respectabilité de sa personne, retrouverle dialogue direct avec les Français. Je sais qu'il voudra s'exprimer avec force. Il est relativement inquiet de la façon dont les choses se passent".

"Ca permet à monsieur Montebourg de faire des effets de manches" Monsieur Montebourg n'a pas de leçons à donner à qui que ce soit
Sur I-Télé, Michèle Sabban, vice-présidente PS du conseil régional d'Ile-de-France (proche de DSK) déclare : "Nous sommes soulagés de le voir sur le territoire français, c'est un moment important de cet épisode tragique du 15 mai. Emus, très émus. Maintenant c'est à lui de situer son tempo et le temps qu'il donnera pour nous dire ce qu'il doit nous dire. Il avait besoin de ce retour, ce qui est important maintenant c'est de le laisser, il a la main".

François Pupponi (strauss-kahnien), député PS et maire de Sarcelles, estime, sur iTélé, qu'"Il n y a rien a fêter, pas question de fêter. DSK a traversé une période terrible, il a été injustement accusé, il a tout perdu. On attend de le revoir avec beaucoup d'affection. Il faut laisser DSK et Anne Sinclair respirer. Il s'exprimera lorsqu'il en aura envie. Mais laissons-le arriver, laissons-le souffler un peu".

Dans un communiqué, Sébastien Huyghe, député UMP "demande à chacun des candidats à la primaire socialiste de s'exprimer clairement sur l'attitude qu'ils tiendront vis-à-vis de Dominique Strauss-Kahn dans le cadre de leur candidature. S'ils sont désignés candidat du PS à l'élection présidentielle, vont-ils lui réserver un rôle dans le cadre de leur campagne, et en cas de victoire de leur part si ils feront de Dominique Strauss-Kahn un ministre de la République. Les Français sont en droit de connaître l'attitude que sera la leur afin de pouvoir s'exprimer en toute connaissance de cause".

Anne Mansouret, mère de Tristane Banon qui a porté plainte contre DSK et vice-présidente PS du conseil général de l'Eure, a jugé le retour de l'ancien patron du PMI "indécent" et souhaité qu'il s'explique devant la police dans l'affaire qui concerne sa fille. "Espérons qu'il ne partira pas pour le Maroc pour fuir les interrogatoires de la police" dans l'affaire Tristane Banon, qui a porté plainte contre DSK pour tentative de viol en 2003, a déclaré Mme Mansouret sur BFMTV. "Je suis un peu choquée par le côté médiatique de ce retour. Pour moi, comme tous ceux qui ont fait du droit dans leurs études, tant que M. DSK n'aura pas été jugé il ne sera pas blanchi", a déclaré Mme Mansouret au sujet du volet américain de l'affaire DSK, où subsiste une procédure civile. "Je trouve que ce retour est à proprement parler indécent. Comme Polanski, M. Strauss-Kahn fuit la justice américaine". "La moindre des choses serait qu'il soit disqualifié politiquement. Je n'ose imaginer qu'on lui donne un rôle pendant la campagne : cela serait se tirerune balle dans le pied à gauche", a ajouté Mme Mansouret. "J'ai honte qu'un membre éminent de la formation politique à laquelle j'adhère ait enfreint les valeurs de la gauche", a-t-elle ajouté. "Mme Diallo est une travailleuse qui méritait d'êtredéfendue. Seule Marie-George Buffet a eu le courage politique de défendre Mme Diallo. Je trouve cela très choquant".

http://www.lemonde.fr/dsk/article/2011/09/04/reactions-au-retour-de-dominique-strauss-kahn_1567549_1522571.html

DSK départ de New York arrivée à JFK départ pour Paris New York Post

Prochain arrêt, Paris: DSK arrive à l'aéroport JFK pour un vol à domicile

Ancien du Fonds monétaire international leader de Dominique Strauss-Kahn a cru se diriger dans son pays natal la France d'aujourd'hui, laissant derrière les Etats-Unis après l'effondrement d'une affaire d'agression sexuelle à sensation qui lui coûter son poste et, éventuellement, ses ambitions présidentielles françaises.

Strauss-Kahn et son épouse ont été vus arrivant au terminal Air France à John F. Kennedy International Airport, le samedi, poursuivi par une foule de caméras. Ils n'ont pas dit où ils allaient comme ils se sont dirigés pour la sécurité, mais les médias français ont rapporté Strauss-Kahn était attendu à bord d'un avion pour Paris ce soir.

REUTERS

Ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn effectue ses bagages comme il se dirige vers JFK pour un vol de retour à Paris.

Le couple avait quitté leur maison louée à New York la ville la ville plus tôt dans la journée, en compagnie de sa fille Camille, transportant environ une demi-douzaine de pièces de bagages.

Il serait le diplomate et premier retour économiste à sa France natale depuis son arrestation sur des accusations de mai de forcer une femme de ménage hôtel à pratiquer le sexe oral et à essayer de la violer. La police lui a décollé d'un avion à l'aéroport JFK juste avant qu'elle ne devait décoller pour la France.

Strauss-Kahn, 62 ans, a passé presque une semaine en prison, six semaines en résidence surveillée et près de deux mois de plus interdit de quitter le pays avant les procureurs de Manhattan lâché l'affaire la semaine dernière, en disant qu'ils n'ont plus confiance dans le ménage, guinéens immigrés Nafissatou Diallo.

Diallo continue de faire pression ses revendications dans un procès. Strauss-Kahn nie les allégations.

Strauss-Kahn a été libre de voyager à l'étranger depuis son passeport a été retourné en fin de semaine dernière. Il avait dit aux journalistes qu'il était impatient de retourner en France, mais il a d'abord pris un voyage à Washington, DC, le lundi pour dire adieu à ses anciens collègues du FMI au siège de l'agence prêteuse. Il avait démissionné jours après son arrestation.

Il est rentré jeudi à l'$ 50 000-un-mois la maison de ville de Manhattan qu'il avait loué pour son assignation à résidence.

Jusqu'à son arrestation, M. Strauss-Kahn est considéré comme le Parti socialiste avant-coureur de prendre le conservateur du président français Nicolas Sarkozy l'année prochaine. Les socialistes se sont réjouis dans le rejet de la procédure pénale engagée contre M. Strauss-Kahn, mais peu d'observateurs en France s'attendent à un retour politique de lui de sitôt.

«C'est un homme qui a souffert. C'est un homme qui prendra évidemment du temps pour se repérer", son biographe, Michel Taubmann, a déclaré à l'Associated Press la semaine dernière.

Strauss-Kahn devra également composer avec une allégation d'agression sexuelle qui sont apparues en France après son arrestation New York. Les autorités enquêtent plainte romancière Tristane Banon, que Strauss-Kahn a tenté de la violer alors qu'elle était l'interviewer en 2002 - un incident à sa mère, un responsable régional socialiste, a dit qu'elle décourage sa fille de rapports à l'époque mais est maintenant en l'encourageant à poursuivre.

Avocats de Strauss-Kahn ont appelé Banon compte "imaginaires".

Et M. Strauss-Kahn se heurte encore procès Diallo à New York, mais on ne sait pas quand il aurait pu être à New York pour les affaires civiles. Les poursuites peuvent prendre des années à jouer, et les accusés ne sont pas tenus de venir à dates d'audience, car ils sont généralement dans des affaires pénales. Elle demande des dommages non spécifiés.

Diallo, 33 ans, dit Strauss-Kahn l'a poursuivie dans sa suite et l'a attaquée après son arrivée pour le nettoyer. Les procureurs ont déclaré des preuves ADN montre qu'ils avaient une relation sexuelle; ses avocats disent qu'il était consensuel.

Après avoir initialement dépeindre Diallo en tant que témoin convaincant, les procureurs développés doutes sur sa crédibilité. Elle leur avait dit un conte concocté d'avoir été violée dans le passé, entre autres mensonges à son sujet de fond, et ils ont dit qu'elle a donné différentes versions de ses actions immédiatement après sa rencontre avec M. Strauss-Kahn.

"Nous avons tout simplement ne plus avoir confiance au-delà de tout doute raisonnable que l'accusé est coupable», les procureurs a écrit dans un dépôt à la cour la semaine dernière.

Diallo a dit qu'elle dit la vérité au sujet d'être attaqué. Un de ses avocats, Douglas Wigdor, a déclaré que la décision des procureurs d'abandonner l'affaire pénale "est un affront à Mme Diallo et à toutes les victimes qui se présentent dans l'avenir."

L'Associated Press n'a pas le nom des personnes qui déclarent avoir été agressées sexuellement à moins qu'ils acceptent d'être identifiés ou se manifester publiquement, comme Diallo et Banon ont fait.