vendredi 30 décembre 2011
2012 : DE TRÈS EFFRAYANTES FÈTES DE FIN D'ANNÉE EN ATTENDANT L'ARMAGEDDON FINANCIER
Cette année, la saison des vacances a été assez calme, et pour cela nous devrions être très reconnaissants. Mais cela ne va pas durer longtemps. 2012 va être une année beaucoup plus difficile pour l'économie française et bien plus difficile que 2011 a été pour le système financier mondial et l'euro zone. Donc, si les choses vont bien pour vous maintenant, profitez de cette petite bulle de paix et de tranquillité tant que vous le pouvez encore. Les choses peuvent sembler calmes à la surface en ce moment, la vérité est que c'est un très effrayant de Noël pour les professionnels de la finance et les dirigeants du monde. La plupart d'entre eux savent la fragilité du système financier mondial. La plupart d'entre eux savent que nous vivons dans la plus grande bulle de dette que le monde ait jamais vu. Nous nous approchons rapidement d'une autre crise financière qui peut finir par être pire que le terrible accident de 2008.
Malgré des efforts sans précédent de la Banque centrale européenne, le rendement à 10 ans des obligations italiennes a atteint 7 pour cent de nouveau.
Gardez un œil sur le rendement des obligations italiennes. Cela va être l'un des numéros les plus importants dans le monde au cours des prochains mois.
Mais l'Italie n'est pas le seul problème. Plusieurs gouvernements européens vacillent et sont sur le sur le point de faire défaut actuellement. Pendant ce temps, la confiance dans le système financier européen a été absolument brisée et un resserrement du crédit dévastateur est en cours. personne d'autre que la BCE ne veut prêter de l'argent aux banques et les banques réduisent massivement les prêts aux entreprises et aux consommateurs.
Dans les grands centres financiers, tels que la City de Londres, c'est un très effrayant de Noël et les perspectives pour la nouvelle année ne s'annoncent pas meilleures du tout. Parce que l'activité financière s'est tarie si dramatiquement, un certain nombre d'entreprises sont déjà en train de s'arrêter.
"Ce n'est pas seulement un crédit crunch, c'est bien pire", a déclaré Tim Linacre chef d'une société de courtage vieille de 135 ans. "C'est un désert d'activité, c'est pourquoi vous voyez que certaines entreprises ont décidé de jeter l'éponge."
Beaucoup se demandent si nous sommes sur le point de vivre une autre crise comme celle que nous avons connu en 2008.
Malheureusement, aucun des problèmes sous-jacents qui ont causé cette crise n'ont jamais été vraiment réglés.
Nous n'avons pas retenu les leçons de l'histoire alors maintenant nous allons vivre une nouvelle série de douleurs.
Il ya des signes clairs d'une crise de liquidité sur les marchés d'actifs en ce moment.
En fait, tout semble indiquer que cette crise sera encore pire qu'en 2008 ....
En 2008, il y avait beaucoup plus de confiance et d'optimisme sur lesquels s'appuyer. Mais les deux ont été gaspillées à des degrés significatifs par les régulateurs ineptes et les autorités qui ont échoué à traiter correctement l'une des causes profondes de la première crise.
Quiconque a suivi l'actualité économique de l'année 2011 sait que ces «potions magiques» se sont avérées être pire que le mal qu'elles prétendaient soigner. Les causes profondes sont toujours présentes (trop de dettes, de vastes déséquilibres financiers régionaux, et les prix élevés de l'énergie).
Il ya d'autres voix dans le monde financier qui nous préviennent que nous nous dirigeons vers l'Armageddon financier. Le marché boursier va se faire frapper vraiment, vraiment très dûrement pendant la crise à venir ....
La plupart des gens auront de la chance si'ls ont encore 50% de leur argent dans 5 ans. De l'immobilier à la campagne, et un peu d'or (du vrai pas celui de la bourse!) seront la seule richesse négociable de demain.
Certains des hauts responsables financiers dans le monde entier ont également utilisé un langage très effrayant au cours des dernières semaines.
La directrice générale du Fonds monétaire international, christine Lagarde , a déclaré récemment que l'on pourrait bientôt voir les conditions "identiques à la dépression des années 1930" et "qu'aucun pays sur terre ne sera à l'abri de la crise "....
«Il n'y a pas une économie dans le monde, qu'il s'agisse de pays à faible revenu, les marchés émergents, des pays à revenu intermédiaire ou des super-économies avancées qui seront à l'abri de la crise que nous voyons se dérouler"
Mais la plupart des gens sont tellement occupés à ouvrir les cadeaux bon marché en plastique sous leurs arbres de Noël (qui étaient pour la plupart fabriqués à l'étranger) qu'ils ne font pas attention à ces avertissements.
Quand la masse monétaire diminue significativement, il est presque impossible d'éviter une récession. Il suffit de regarder les chiffres historiques.
Malheureusement, l'offre de monnaie dans toute l'Europe est en chute libre en ce moment.
Toutes les mesures d'austérités contractent la masse monétaire dans la zone euro avec des chutes drastiques dans certaines régions du sud de l'Europe, augmentant le risque de récession sévère au cours des prochains mois.
La confiance dans le système bancaire en Europe n'a jamais été aussi bas depuis l'ère post-Seconde Guerre mondiale. Malheureusement, la plupart des gens n'ont tout simplement pas compris comment les choses se sont gatés pour les grandes banques européennes.
«Si quelqu'un pense que les choses vont mieux, c'est qu'il n'a tout simplement pas compris à quel point les problèmes sont graves,déclare un dirigeant d'une banque mondiale à Londres.
"Une grande banque pourrait faire faillite dans quelques semaines."
De nombreuses banques continentales, y compris des françaises, italiennes et espagnoles, ont épuisé toutes les formes acceptables de garanties, telles que les obligations du Trésor américain, qui pourraient être utilisés pour financer des prêts à court terme.
Certains ont été obligés de prêter leurs réserves d'or afin de maintenir l'accès au financement en dollars américains.
Les perspectives sont très inquiétantes.
Professionnels de la finance partout dans le monde entier nous disent ce qui va arriver.
Les six premiers mois de 2012 vont être un moment très important. Les gouvernements nationaux et les grandes banques européennes ont prévu de jongler avec d'immenses montagnes de dettes. Mais s'ils ne trouvent pas preneurs (ou préteurs) ce sera la fin du système financier qui alors s'écroulera tel un chateau de carte.
Le problème auquel l'Italie doit faire face ....
A ce stade, il n'y a nulle possibilité que l'Italie puisse refinancer une partie des 300 milliards d'Euros de sa dette souveraine arrivant à échéance en 2012. S'il quelqu'un pense encore que l'Italie peut bénéficier d'un miracle, il a tort.
Mais même si nous ne voyons pas un défaut formel d'une nation européenne majeure telle que l'Italie, cela ne signifie pas que les grandes banques européennes vont ne vont pas faire faillite à leur place par le jeu de dominos des dettes souveraines.
Charles Wyplosz, professeur d'économie internationale à Genève est absolument convaincu que nous allons assiter à un grand effondrement de banques européennes ....
"Les banques vont s'effondrer, y compris éventuellement un certain nombre de banques françaises qui sont très exposés à la Grèce, au Portugal, à l'Italie et à l'Espagne."
Les autorités en Europe proclament les "bonnes nouvelles" publiquement, mais en privé, ils se préparent au pire.
Comme le Telegraph l'a récemment rapporté, le gouvernement britannique est en train de faire des plans basés sur l'hypothèse que l'effondrement de l'euro est seulement une question de temps....
Oui, nous nous dirigeons vers un effondrement financier énorme et massif assortis d'ennuis peu réjouissants.
Alors, profitez bien des bons moments pendant que nous le pouvons encore.
Ils ne vont pluis durer trèslongtemps.
L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2012 RISQUE D'ÈTRE LE CADET DE NOS SOUCIS.
Louis XVI l'indécis va succeder à louis XV le frivole.
jeudi 29 décembre 2011
Fin de l'Euro : Le Deutsche Mark de retour ?
- Allemagne: grosses coupures et vieux Deutsche Mark - Le Figaro
Allemagne: grosses coupures et vieux Deutsche Mark
Le Figaro
Les Allemands préfèrent toujours le Deutsche Mark à l'euro, rendu responsable de la flambée des prix au début de son règne. L'amour des Allemands pour le Deutsche Mark, symbole de leur miracle économique, s'est mué en un rapport distant avec l'euro. ...
et plus encore » - La croissance allemande a bénéficié de la monnaie unique - Le Monde
Le Monde
La croissance allemande a bénéficié de la monnaie unique
Le Monde
Des résultats en décalage avec les enquêtes menées par l'institut de sondages d'opinion d'Allensbach, qui estime de son côté que deux Allemands sur trois... n'ont pas confiance dans l'euro et regrettent le deutschemark. Le débat vieux de dix ans a ...
- L'euro fête ses dix ans dans un climat de crise - Libération
L'euro fête ses dix ans dans un climat de crise
Libération
Personne ne songe toutefois sérieusement à un retour aux anciennes monnaies nationales même si la nostalgie gagne du terrain, notamment chez les Allemands, qui étaient très attachés au deutschemark synonyme du miracle économique d'après-guerre et qui ...
Il était il y a 10 ans … Un Euro optimisteBiladi Maroc
83 autres articles » - L'idée d'un retour au Mark est "absurde" (Weidmann, Bundesbank) - Les Échos
L'idée d'un retour au Mark est "absurde" (Weidmann, Bundesbank)
Les Échos
L'idée d'un retour au Deutsche Mark, évoquée par certaines voix en Allemagne en raison de la crise traversée par la zone euro, est "absurde", juge le président de la Banque centrale allemande (Bundesbank) Jens Weidmann. "Nous travaillons à ce que ce ...
et plus encore » - Pourquoi l'Allemagne et le Japon peuvent se permettre de se foutre ... - Atlantico.fr
Pourquoi l'Allemagne et le Japon peuvent se permettre de se foutre ...
Atlantico.fr
Pour les Allemands, cela n'a pas grande importance. L'euro n'est pas poussé à la réévaluation comme ce fut le cas pour le Deutschemark. Jusqu'à la création de l'euro, les Allemands voyaient le Deutsch Mark prendre de la valeur, années après années, ...
et plus encore » - Les 10 années de l'euro, - Come4News
Les 10 années de l'euro,
Come4News
Il faut se rappeler que nombre de pays tels que le Portugal, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, l'Irlande avaient une monnaie dévaluée par rapport au Deutsche Mark et même par rapport au Franc. Si leur monnaie avait une parité inférieure c'est qu'il y ...
L'euro, mal-aimé de l'EuropeL'Alsace.fr
Les Européens ont adopté l'euro sans enthousiasmeLa Croix
L'euro fête ses dix ansClicanoo
49 autres articles » - Entre l'amour et la haine, les Allemands et leurs billets de banque... - Atlantico.fr
Entre l'amour et la haine, les Allemands et leurs billets de banque...
Atlantico.fr
On dit souvent, et les sondages le montrent, que les Allemands regrettent leur Deutschemark. L'énoncé des chiffres qui précèdent montre qu'il doit y avoir des raisons objectives à cela : avant l'euro, il y avait des billets de 1 000 DM ! ...
- Pour 60% des Allemands, l'euro n'était pas une bonne idée - TF1
Pour 60% des Allemands, l'euro n'était pas une bonne idée
TF1
Enfin, les trois quarts des Allemands jugent que leur ancienne monnaie, le Deutsche Mark, était plus stable par rapport aux monnaies étrangères que ne l'est aujourd'hui l'euro. Ce sondage a été réalisé par l'institut TNS Emnid pour Focus sur un ...
et plus encore » - L'Allemagne, un pays qui a profité de l'euro, mais pas seulement - LaDépêche.fr
LaDépêche.fr
L'Allemagne, un pays qui a profité de l'euro, mais pas seulement
LaDépêche.fr
Alors que le Deutsche Mark faisait partie des monnaies refuges, tel le franc suisse actuellement, l'euro est également moins susceptible de s'apprécier fortement sur le marché des changes. "Et par conséquent, les produits exportés bénéficient ...
- Fiat et Volkswagen, inégaux face à un éclatement de la zone euro - Les Échos
Fiat et Volkswagen, inégaux face à un éclatement de la zone euro
Les Échos
Un démantèlement de la zone euro entraînerait probablement l'émergence d'une devise allemande plus forte - qu'il s'agisse du retour du deutschemark ou d'un euro resserré - ce qui renchérirait les coûts de production en Allemagne et réduirait l'avantage ...
et plus encore »
l'Euro a perdu plus de 10% en 6 mois : une bonne nouvelle pour l'économie ?
La crise de la dette souveraine dont souffre l'Europe a fini par déprécier l'Euro, jusqu'ici à l'abri de la déconfiture financière dont souffrent depuis des mois les pays de la zone euro. Le taux de change de la «monnaie unique» contre le dollar est retombé à $ 1,29 / euro, son plus bas niveau depuis le mois de Janvier.
L'effondrement est plus élevé ( 12,6% ), comparativement à 1,48 $ vaut chaque euro en mai dernier. Par ailleurs, les analystes s'attendent à la monnaie européenne a continué de s'affaiblir en 2012 à l' absence de mesures concrètes convenues par les dirigeants de l'UE pour surmonter la crise.
Mais, au-delà de symboliser la méfiance des investisseurs envers l'activité économique de la zone euro, cet affaiblissement de l'euro contre le «billet vert» est-il positif ou négatif pour la relance européenne?
- Amélioration des exportations: Une grande partie de la reprise économique dans son ensemble commence par le commerce, c'est en ce sens qu'une monnaie faible booste les ventes des pays européens à l'étranger. La perte de valeur de l'euro sur le marché des devises permet à l'économie "non-euro" acheter plus en dépensant autant. En appliquant cette théorie à l'économie réelle, le pays qui a le plus bénéficié la dépréciation de l'euro est l'Allemagne, principal exportateur de la zone euro. "Les pays de l'euro ont une exportation dynamique interne, c'est à dire entre les états-membres. Cependant, l'Allemagne est le pays qui exportent en dehors, ce qui rend ses produits plus attrayants aux yeux des étrangers", a déclaré Juan Antonio Maroto, professeur de l'économie financière à l'Université Complutense de Madrid.
- Coup dur pour les spéculateurs: La dépréciation de l'euro menace aussi les profits de ceux qui «jouent» pour faire de l'argent davec les problèmes financiers de la zone euro. Les économistes disent à cet égard que l'attaque sur la dette souveraine de certains pays va se calmer parce que la dépréciation de l'euro va chasser les investissements des spéculateurs dans d'autres monnaies. En attendant, les marchés européens doivent réagir à cette situation augmente puisque la plupart des sociétés cotées en bourse sont exportatrices.
- Importations coûteuses: Théoriquement, la perte de valeur d'une monnaie devrait être négatif en ce qui concerne les importations, cela devient plus cher d'acheter des produits étrangers. Toutefois, dans un scénario de récession attendue pour 2012, cela pourrait être bénéfique pour l'Europe, comme elle tend à réduire lses achats à l'étranger et encourage la consommation intérieure.
- Voyages plus chers: La contraction de la valeur en euros pénalisera les européens qui voyagent à l'étranger, ils perderont du pouvoir d'achat . Faire ses emplettes aux Etats-Unis va devenir moins attrayant pour tout citoyen européen.
- Augmentation des coûts de l'énergie: Les prix d'importation devenants plus élevés, la dépréciation de l'euro contre le dollar se traduit par le renchérissement des produits pétroliers, comme ceux-ci sont payés en dollars américains.
mardi 27 décembre 2011
L'incroyable vérité derrière la zone Euro révélée par François Asselineau.
C'est depuis le printemps 2010 que les allemands ont fait savoir aux américains qu'ils voulaient sortir de l'Euro.
Les américains ont refusé et si merkel "passe outre", l'Allemagne pourra s'assoir sur son stock d'or entreposé aux USA.
Echec total des réformes en Grèce : Papademos plus impopulaire que Papandreou.
La Grèce ne tiens pas les promesses faite à ses investisseurs: Le gouvernement Papademos, est devenu impopulaire en Grèce à peine après avoir été formé. Le cabinet qui se voulait d'"unité nationale" est très divisé. Quand aux réformes exigées par la troika (BCE UE FMI) elle sont remises...aux calandres grecques.
Dimitris Daskalopoulos président de l'équivalent du MEDEF grec parle calmement devant un parterre de journalistes. «Maintenant, il est temps de décider si nous restons au sein de l'Euro zone ou non ou non."
Le réglement de la crise de la dette grecque : un formidable echec (couteux) de Merkozy.
Le gouvernement de transition dirigé par l'ex banquier central Papademos réunissant une large coalition nationale s'étendant du PASOK (socialistes) à l'extrème droite s'est divisé aussi rapidement qu'il perdait la confiance populaire.
Au coeur du cabinet Papademos la "guéguerre" entre le ministre des Finances Evangelos Venizelos du PASOK, et le ministre des Transports Makis Voridis du Parti Laos relève de l'absurdité totale: Une querelle sur le "divorce à l'amiable" est au coeur de la discorde. Papademos impuissant à mener les mesures exigées par Merkozy reste désespérément silencieux.
La libéralisation totale des taxis exigée par l'UE est au point mort.
La sixième tranche du prèt de 110 milliards d'euros accordé début 2010 a été débloquée, injectant ainsi huit milliards d'euros pour éviter la faillite d'Athènes. La négociation que Papademos a du mener à bruxelles pour obtenir ce versement semble ètre aujourd'hui la seule réussite de ce gouvernement déja en constat d'échec. Les réformes convenues avec les bailleurs de fonds de l'UE n'ont même pas commencé ou sont bloquées.
Lors du sommet de l'UE qui s'est tenu le 27 Octobre, il a été décidé que les créanciers privés renonceraient volontairement à la moitié de leurs créances. Toutefois, l'État grec est d'abord tenu de respecter certains de ses engagements avant que la décote puisse effectivement avoir lieu. Une décision était attendu avant la fin de l'année pour une application début 2012. "Les négociations sont au point mort, nous travaillons 24/24 pour y remédier", a admis un politicien du PASOK chargé des pourparlers.
Les points de desaccord portent sur le taux d'intérêt que devra verser la Grèce sur ses nouvelles obligations décotées, ainsi que sur la part de la dette grecque qui sera amputée. L'accord signé par Papandreou Merkel et Sarkozy prévoyait 50%, mais même quand il s'agit d'un tel accord, les créanciers privés ne se sentent par vraiment engagés et entendent bien négocier "bec et ongles" l'étendue de leurs pertes.
Le fond de pension espagnol Vega a été sur le point de quitter les négociations et a menacé de poursuites judiciaires si les pertes dépassent 50 pour cent.
Les réformes ? calme plat !
Lors du sommet européen de la fin Octobre, les Grecs se sont engagés à appliquer un plan de réformes "stricte" afin d'obtenir un plan de crédits supplémentaires totalisant 130 milliards d'euros mais avec des conditions draconiennes. Sauf que ces "réformes", c'est de la dynamite politique. Déjà, le pays est touché de plein fouet par le programme d'austérité rigoureux engagé en Mars 2010. Aucun politicien ne veut plus prendre de mesures impopulaires. Mais elles sont inévitables: Malgré les grands sacrifices de la population sur les onze premiers mois de cette année, un trou supplémentaire de 3,3 milliards € dans les finances grecques apparaitra fin 2011 dans le budget.
Papademos a abandonné plusieurs réformes:
Le plan de privatisation est à l'arrêt complet. A l'horizon 2015, 50 milliards d'euros d'actifs appartenant à l'Etat seront vendus, mais à la date d'aujourd'hui seulement 1,7 milliards l'ont déja été.
L'ouverture au marché des professions réglementées n'est pas encore achevé.
Le dégraissage de la fonction publique est un fiasco : la réduction de 30000 poste n'a pas pu ètre achevée, seulement un millier d'emplois publics ont été supprimés.
Les fusions et supressions prévues de services d'états non rentables n'ont progressé que très lentement et à la marge.
La modernisation de l'administration publique ainsi que du système de santé est en retard.
Les coupes dans les retraites ont augmenté après avoir déja été amputées d'un tiers: les pensions complémentaires doivent être réduites de 15 à 40 pour cent, mais c'est la droite (Nouvelle démocratie) qui s'y oppose avec véhémence.
Papademos qui obtenait selon les derniers sondages d'opinion la confiance de 48 pour cent de la population, n'en récolte plus que 26 pour cent.
Malgré les sombres perspectives pour 2012, mais il ya encore des politiciens qui veulent donner de l'espoir à leurs compatriotes qui souffrent à l'occasion des fètes de noël avec un curieux sens de l'humour. Le député conservateur et médecin Gerassimos Giakoumatos a souhaité aux Grecs, "une heureuse nouvelle année ainsi que beaucoup de santé".
Tous les passagers à bord du "Titanic" étaient en bonne santé, ils ont juste manqué d'un peu de chance.
lundi 26 décembre 2011
L' Europe Nouvelle fait ressurgir les vieilles rivalités : vers le quatrième Reich ?
L'Euro à la shlag ?
Le militaire prussien Carl von Clausewitz stratège a déclaré que la guerre est une simple continuation de la politique par d'autres moyens. Mais en Europe, le contraire est également vrai. La politique est devenue la continuation de la guerre.
Comme les pays dits PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne) sombrent dans l'abîme de la dette, les responsables de l'Union européenne tentent désespérément d'organiser un plan de sauvetage. Mais au lieu de récolter la reconnaissance, leurs efforts ont déclenché un torrent d'anciennes animosités.
La première volée de mitraille s'est produite lorsque les contribuables allemands ont clairement affirmés qu'ils ne soutiendraient pas l'aide aux membres les plus faibles de l'UE, sauf si ces nations instauraient plus de discipline. Cela a fait l'effet d'une bombe à Athènes, où ces positions germaniques ont été interprétées comme une attaque contre la vie locale.
Et cela a conduit à une réplique subtile de la part de la péninsule hellénique qui a éxigé en retour le paiement des réparations de guerre que l'Allemagne doit encore la Grèce.
Les querelles intestines ont resurgis après que la France et l'Allemagne aient exigé que les membres de l'UE abandonnent le contrôle des dépenses et de l'imposition à une commission centrale. Il est devenu clair aux yeux de tous que ce serait l'Allemagne qui allait dominer cet organisme.
Certains des plus petits pays en Europe orientale, la Pologne et la République tchèque, ont immédiatement sonné l'alarme. On parle d'un quatrième Reich en puissance.
Mais les débats se sont franchement emballés lorsque le Premier ministre britannique, David Cameron, a opposé son veto à la Commission budgétaire. Cameron a insisté pour dire qu'il ne renoncerait pas à la souveraineté du Royaume Uni concernant les questions budgétaires.
Cependant, sa véritable préoccupation est de s'opposer fermement à un système sournois de l'UE d'imposer une taxe sur les banques de tous les Etats membres. La City de Londres - Le plus grand centre financier en Europe- serait durement touché si cela arrivait.
Pour les Britanniques, les taxes bancaires de Bruxelles ressemblent à une forme d'"euro-compensation" qui viendrait sanctioinner leur refus de se joindre à la monnaie unique. Mais les Français ont été scandalisés. Paris bourdonnait déjà d'une rumeur selon laquelle les financiers anglais étaient secrètement en train d'encourager les agences de notation à déclasser la France.
Ainsi le ministre des français des Finances a tiré la première salve affirmant que si quelqu'un méritait une dégradation de sa note souveraine, c'était bien la Grande-Bretagne.
Bien sûr, les journaux en Angleterre se sont déchainés : "Et c'est nous qu'ils appellent perfides», grommela le Telegraph.
Comment tout cela finira, personne ne le sait à l'heure actuelle. Mais il est clair qu'il n'est dans l'intérêt de personne en Europe de laisser les hostilités continuer.
Si l'un des pays PIIGS venait à faire défaut sur sa dette, les marchés financiers seraient durement touchés. Les retombées feraient décrocher une partie importante du secteur bancaire européen, et mettrait le monde entier sur la voie de la récession mondiale. Et la première victime, serait l'U.E elle-même.
D'autre part, l'histoire est tétue. Les états de l'Europe se sont à plusieurs reprises par le passé comporté de manière auto-destructrice.
Lors de la période précédant la Première Guerre mondiale, aucun des futurs belligérants ne désirait une guerre totale. La plupart ne voulait rien avoir à faire avec cela. Pourtant, une combinaison de fiertés nationales galopantes et irresponsables combiné à un leadership politique agressif a été fatal au continent.
Un précipice similaire nous attire tous maintenant. Collectivement, les dirigeants européens ont besoin de prendre du recul, de s'écarter du bord du gouffre pour se regrouper sereinement.
Et ils ne disposent que de peu de temps pour le faire. Au début de la nouvelle année, plusieurs Etats membres devront recueillir plus d'argent pour rester à flot. En l'état, il est peu probable que les marchés financiers les aident.
Ce qui va se passer dans les trois ou quatre prochains mois va décider de l'avenir de l'Europe pour les décennies à venir. Pour chacun d'entre nous, espérons que tout se passera bien cette fois-ci.
vendredi 23 décembre 2011
Si une recession mondiale n'est pas imminente, alors pourquoi tant de renflouements ?
La réponse à la crise selon Ben Bernanke
Regarder ce que font les gens est beaucoup plus important que d'écouter ce qu'ils disent. Retour en 2008, les autorités financières des Etats-Unis ont affirmé que tout risque d'effondrement économique avait disparu. Mais nous savons tous maintenant que c'était un mensonge. Eh bien, maintenant les autorités financières américaines et européennes sont en train d'essayer une nouvelle fois de nous jurer que tout est sous contrôle et que nous n'allons pas vers une récession mondiale. Malheureusement, leurs actions racontent une histoire très différente. Partout dans le monde, les sauvetages volent comme si la fin du monde arrivait. Les banques centrales injectent de gigantesques montagnes d'argent pour soutenir les rendements obligataires, les grandes banques et même les marchés boursiers. Ce que nous avons observé au cours des derniers mois est absolument sans précédent. Alors pourquoi de telles mesures désespérées si tout va bien ? Malheureusement, les problèmes de dette ne sont jamais résolus avec plus de dettes, de sorte que ces sauvetages ne sont pas préts de résoudre quoi que ce soit.
La Banque centrale européenne a décidé de faire plus de 500 milliards d'Euros en 3 prêts à un an à 523 banques différentes. Jamais auparavant (même pendant la dernière crise financière) la BCE n'aura prêté autant d'argent à si bon marché pour les banques européennes.
Les autorités européennes espèrent que les banques vont utiliser cet argent pour faire des prêts aux entreprises et acheter de la dette des gouvernements européens en difficulté (les fameux PIIGS) dont nous risquons bientôt de faire partie.
Mais comme nous l'avons vu aux États-Unis, l'argent de renflouement sans conditions contraignantes n'est pas toujours dépensé de la façon dont les autorités l'espèrent.
le pire est que les marchés financiers mondiaux ne sont pas tellement impressionnés par cette émission de la BCE.
La Banque centrale européenne a déjà dépensé plus de 274 milliards d'Euros en achat d'emprunts d'Etat européens, et pourtant, les rendements obligataires continuent de flotter à des niveaux élevés.
Mais sans l'intervention de la BCE, nous aurions probablement déjà connu un effondrement financier majeur en Europe.
À ce point, la BCE a le poids du monde entier sur ses épaules. Un faux mouvement et nous assisterions à une énorme vague de faillites bancaires et nous pourrions être plongé dans une récession mondiale majeure.
Nous avons maintenant atteint un point où il est devenu «normal» pour les gouvernements et les banques centrales d'injecter des montagnes d'Euros à chaque crise financière.
ces differents "sauvetages" sont tellement inhabituels qu'ils commencent a provoquer de plus en plus d'indignation au sein des couches populaires qui eux voient des milliers de milliards leur passer au dessus de la tète sans bien sur jamais en toucher un misérable cent.
Les plans de sauvetage continueront à devenir de plus en plus massifs, et les autorités du monde entier vont faire de leur mieux pour empécher le chateau de cartes de la finance mondiale de s'écrouler sur le tapis du casino boursier.
Malheureusement, ils n'y arriveront pas.
source (en anglais)
Regarder ce que font les gens est beaucoup plus important que d'écouter ce qu'ils disent. Retour en 2008, les autorités financières des Etats-Unis ont affirmé que tout risque d'effondrement économique avait disparu. Mais nous savons tous maintenant que c'était un mensonge. Eh bien, maintenant les autorités financières américaines et européennes sont en train d'essayer une nouvelle fois de nous jurer que tout est sous contrôle et que nous n'allons pas vers une récession mondiale. Malheureusement, leurs actions racontent une histoire très différente. Partout dans le monde, les sauvetages volent comme si la fin du monde arrivait. Les banques centrales injectent de gigantesques montagnes d'argent pour soutenir les rendements obligataires, les grandes banques et même les marchés boursiers. Ce que nous avons observé au cours des derniers mois est absolument sans précédent. Alors pourquoi de telles mesures désespérées si tout va bien ? Malheureusement, les problèmes de dette ne sont jamais résolus avec plus de dettes, de sorte que ces sauvetages ne sont pas préts de résoudre quoi que ce soit.
La Banque centrale européenne a décidé de faire plus de 500 milliards d'Euros en 3 prêts à un an à 523 banques différentes. Jamais auparavant (même pendant la dernière crise financière) la BCE n'aura prêté autant d'argent à si bon marché pour les banques européennes.
Les autorités européennes espèrent que les banques vont utiliser cet argent pour faire des prêts aux entreprises et acheter de la dette des gouvernements européens en difficulté (les fameux PIIGS) dont nous risquons bientôt de faire partie.
Mais comme nous l'avons vu aux États-Unis, l'argent de renflouement sans conditions contraignantes n'est pas toujours dépensé de la façon dont les autorités l'espèrent.
le pire est que les marchés financiers mondiaux ne sont pas tellement impressionnés par cette émission de la BCE.
La Banque centrale européenne a déjà dépensé plus de 274 milliards d'Euros en achat d'emprunts d'Etat européens, et pourtant, les rendements obligataires continuent de flotter à des niveaux élevés.
Mais sans l'intervention de la BCE, nous aurions probablement déjà connu un effondrement financier majeur en Europe.
À ce point, la BCE a le poids du monde entier sur ses épaules. Un faux mouvement et nous assisterions à une énorme vague de faillites bancaires et nous pourrions être plongé dans une récession mondiale majeure.
Nous avons maintenant atteint un point où il est devenu «normal» pour les gouvernements et les banques centrales d'injecter des montagnes d'Euros à chaque crise financière.
ces differents "sauvetages" sont tellement inhabituels qu'ils commencent a provoquer de plus en plus d'indignation au sein des couches populaires qui eux voient des milliers de milliards leur passer au dessus de la tète sans bien sur jamais en toucher un misérable cent.
Les plans de sauvetage continueront à devenir de plus en plus massifs, et les autorités du monde entier vont faire de leur mieux pour empécher le chateau de cartes de la finance mondiale de s'écrouler sur le tapis du casino boursier.
Malheureusement, ils n'y arriveront pas.
source (en anglais)
Risque de perte du triple A Menace de dégradation des Etats-Unis dans un délai d'un an par Fitch ratings
Les Etats-Unis ne mérite pas leur notation AAA, mais ne sont pas actuellement menacés de dégradation. Fitch a donné un «délai» d'un an aux autorités fédérales pour se mettre d'accord sur des mesures visant à réduire les dépenses budgétaires et adopter des réformes fiscales qui permettent à l'économie la plus riche de la planète de conserver son triple A. «L'endettement élevé et toujours croissant du gouvernement fédéral et des États est incompatible avec le maintient AAA de la note U.S. annoncé par les agences de notation.
Fitch a modifié les perspectives de la notation des Etats-Unis depuis le mois dernier de stable à négative. Cela signifie que Washington va conserver sa note actuelle jusqu'en 2013 mais en attendant, doit être élaboré «un plan crédible pour réduire le déficit budgétaire et stabiliser la dette fédérale. Il a été précisé que les mesures nécessaires se montent € 3500 milliards de réduction du montant la dette. La dette ne devrait pas excéder 90% du PIB d'ici la fin de la décennie selon les recommandations de l'agence. La firme Standard & Poor a selon le même raisonnement dégradé le «AAA» des Etats-Unis à 'AA-' à partir d'août dernier. La firme Moody a également averti de la possibilité d'une détérioration de la note de crédit des USA en 2013 si le gouvernement américain tardait à prendre des mesures budgétaires "sérieuses".
Si certains en Euro zone risquent d'avoir du mal à ètre réélus, alors cela est également vrai pour le locataire de la maison blanche désigné par les américains "pire président" de l'histoire de Etats-unis, pire que Jimmy carter !
Fitch a modifié les perspectives de la notation des Etats-Unis depuis le mois dernier de stable à négative. Cela signifie que Washington va conserver sa note actuelle jusqu'en 2013 mais en attendant, doit être élaboré «un plan crédible pour réduire le déficit budgétaire et stabiliser la dette fédérale. Il a été précisé que les mesures nécessaires se montent € 3500 milliards de réduction du montant la dette. La dette ne devrait pas excéder 90% du PIB d'ici la fin de la décennie selon les recommandations de l'agence. La firme Standard & Poor a selon le même raisonnement dégradé le «AAA» des Etats-Unis à 'AA-' à partir d'août dernier. La firme Moody a également averti de la possibilité d'une détérioration de la note de crédit des USA en 2013 si le gouvernement américain tardait à prendre des mesures budgétaires "sérieuses".
Si certains en Euro zone risquent d'avoir du mal à ètre réélus, alors cela est également vrai pour le locataire de la maison blanche désigné par les américains "pire président" de l'histoire de Etats-unis, pire que Jimmy carter !
La zone euro avance dans le mauvais sens, dit Jürgen Stark ex membre de la BCE.
Berlin: Le point de vue selon lequel la zone euro est gérée de la «mauvaise manière» est expromé par Jürgen Stark dans une interview aujourd'hui dans Welt Online.
L'économiste allemand en chef de la BCE qui démissionne la semaine prochaine du Conseil exécutif de la Banque centrale européenne, justifie son départ parce qu'il veut garder sa "crédibilité personnelle". Stark est absolument convaincu que le traité de Maastricht a été une base solide pour l'union monétaire, mais le fait que certains gouvernements n'aient pas mené une politique budgétaire "équilibrée" malgré les avertissements aura finalement été la racine de la crise de la dette en zone Euro.
"Nous avons besoin de plus d'Europe, pas de moins. Après 60 ans de construction européenne, l'intégration européenne doit désormais être une nouvelle étape importante vers le renforcement de l'identité européenne. Je trouve très regrettable que l'Europe semble dépendre du reste du monde ", a déclaré un banquier allemand, ajoutant que" l'Europe doit résoudre ses propres problèmes en réduisant sa dépendance aux marchés internationaux de capitaux grâce à une politique budgétaire cohérente ».
Selon lui, l'implication du FMI signifie que l'Europe est pleinement exposé aux organismes internationaux et aux points de vue qu'ils représentent, mais il a ajouté: «C'est une tentative pour contourner l'interdiction du financement monétaire directe en Europe. "
Stark a souligné que quand un pays passe sous tutelle du FMI cela prends ensuite beaucoup de temp et d'efforts pour regagner la confiance des investisseurs. Il a reconnu que l'Europe a un problème de communication. «Il n'y a personne qui représente vraiment l'union monétaire. Ceci était différent avant l'introduction de l'Euro. Et c'est quelque chose que j'appellerais un manque de leadership en Europe ", at-il dit.
Interrogé sur le risque que la zone euro bascule dans la récession, il a considéré que cela est peu probable, cependant, le risque de "plonger" dans la stagnation comme le Japon depuis 10 ans est bien réel. il a également estimé que le taux directeur de la BCE à 1% est "raisonnable".
jeudi 22 décembre 2011
Les banques australiennes ont "une semaine " pour se préparer à l'effondrement de la zone Euro.
Alors que précédemment nous avions entendu des histoires d'horreur sur les banques se préparant à la fin du monde au cas où le sommet européen accoucherait d'une souris, ce qui a effectivement eu lieu ! Toutes les conditions pour la "fin du monde" se mettent en place. la spéculation rapidement disparu des marchés de la zone Euro : Si même les requins de la finance fuient "l'océan Euro" de dette, c'est que les choses sont maintenant pire que jamais. Selon la revue de Finances australienne , le régulateur ausralien a donné une semaine aux banques pour lancer des "stress test" afin d'évaluer les conséquences d'une disloquation de l'UE et une aggravation de la crise de la dette.
Australian Prudential Regulation Authority imagine dors et déja le pire scénario en zone Euro et même au dela en Europe par le célèbre "effet domino" : un taux de chômage "moyen" à 22%, une baisse de 30% des prix des logements, ainsi qu'une chute de 40% en valeur des propriétés commerciales, l'autorité financière annonce que certaines banques européennes feront défaut ou radieront certaines dettes "impossibles à rembourser".
Les banques en Australie sont fortement exposées à la dette contractée en Europe par des emprunteurs bancaires Francais, Allemands, Hollandais.
Pourquoi est-ce alarmant ? Parce que contrairement à avant, quand les rapports qui fuitaient des les médias n'étaient qu'un stratagème de propagande pour obtenir des politiciens européens "qu'ils collaborent" (ce qui s'est avéré être une tâche impossible), donc rien d'autre qu'un artifice rhétorique, cette fois, l'avertissement est pour de vrai ! Et, plus important encore, il règne un sentiment d'urgence, avec la limite fixé par le régulateur australien : une semaine. La question est alors de savoir comment se sortir du "bourbier financier" de l'Europe en moins d'une semaine pour les banques mondiales afin se préparer à sa chute inévitable ?